Le philosophe qui n’était pas sage

J’ai découvert récemment Laurent Gounelle et je viens de lire son roman, le philosophe qui n’était pas sage.

couverture du libre

 

Voici comment l’auteur parle de son livre :  « Cette histoire se déroule à l’autre bout du monde, et pourtant c’est une histoire sur nous, notre société, cette société qui a façonné malgré nous nos esprits et nos habitudes de vie. J’avais envie d’inviter chacun de nous à une prise de conscience, et oser la question : est-ce vraiment ce que nous voulons ?  »

Ce roman, c’est l’histoire de Sandro, un jeune philosophe dont la vie part en vrille suite à la disparition de sa femme, décédée par la faute d’une tribu d’Amérique du sud. Il se rend sur place, au cœur d’une forêt tropicale, avec un but en tête : se venger de ce peuple qui a détruit sa vie.

 

 

 

Au delà du roman en lui même, le thème de ce livre, c’est nous, ou plutôt notre modèle de société, qui peut nous sembler normal puisque nous l’avons toujours connu, mais qui mérite qu’on l’observe avec un œil neuf. Ce que nous déplorons parfois, quand notre regard se porte autour de nous, est, à un niveau différent, le reflet de nos propres modes de pensée, dont nous ne sommes pas toujours conscients. Notre modèle de société est à l’image de notre vision du sens de la vie. Ce roman pose donc la question de celui-ci.

Ce livre vient compléter une démarche de coaching puisqu’il nous apprend à regarder avec un oeil neuf, à remettre en cause nos croyances et à nous reconnecter avec nous-même. 

Certaines pages sur l’éducation sont également très intéressantes.  Quelques extraits :

« – Je me suis dit qu’on allait apprendre aux mômes, dès le plus jeunes âge, à être à côté de leur vie. On va les conditionner à être uniquement dans les pensées, dans le mental, quoi. (…). On va rien leur apprendre aux autres niveaux.

– C’est quoi les autres niveaux ?

– Eh, bien, Sandro dit que c’est apprendre à être bien dans sa peau, à l’écoute de son corps, apprendre à se connaître, à s’aimer, à avoir confiance en soi, à gérer ses émotions….(…) Bref, tout ce qui te permet de t’épanouir, quoi.  (…) Et on va pousser le bouchon un peu plus loin.

– Arrête…

– On va sabrer complètement leur confiance en soi : en classe, on va s’arranger pour jamais les valoriser, mais au contraire pointer du doigt la moindre erreur, la moindre petite faute…à longueur de journée.

– La maîtrese acceptera jamais ! »

A lire et à relire donc. 

Merci à Constance qui m’a fait découvrir ce livre et cet auteur. 

 

 

 

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