Stage vacances nouvelle formule « Réussir mon orientation » pour les lycéens

Prochaine session pendant les vacances d’hiver

Lycéens, vous ne savez pas quoi faire après le bac ? Je vous propose un stage en coaching collectif pour réfléchir à votre avenir. Vous mettrez en place les bases d’un projet professionnel qui vous corresponde totalement.  Vous allez travailler sur la connaissance de vous-même, découvrir ce qui est important pour vous dans votre métier et définir vos critères de choix.

Vous serez un petit groupe de 6 élèves.

Le déroulé

Jour 1 : Mieux se connaître et faire naître la motivation

  • découvrir vos talents, forces, ressources et compétences
  • connaître votre profil RIASEC (test d’orientation)
  • identifier vos moteurs et leviers de motivation

Jour 2 : explorer les métiers et faire émerger une première sélection

  • construire vos critères de choix de métier
  • enrichir votre connaissance des métiers
  • établir un lien entre les métiers et vos qualités

Jour 3 : présentation des filières et plan d’action

  • travailler sur la notion d’objectif pour construire votre plan d’action
  • connaître les principales filières d’études et les exigences associées

Dernière étape du stage : un rdv individuel en présence des parents sera programmé pour tirer les conclusions du stage et détailler le plan d’action.

Les infos pratiques

Le stage a lieu a première semaine des vacances scolaires d’HIVER de la ZONE C à Boulogne-Billancourt au 7 rue de la ferme à Boulogne-Billancourt. Métro Billancourt (ligne 9)

les 3 sessions de 3 heures auront lieu sur 3 jours :

  • lundi 19 février de 14h à 17h
  • mardi 20 février de 14h à 17h
  • mercredi 21 février de 14h à 17h

Tarif : 350€/participants

Renseignements et inscriptions dès maintenant auprès de Coppélia MILLE

coppeliamille@iletaitunevoie-coaching.fr / 06 21 59 66 79

 

Les dates clés de APB 2017

APB, il s’agit de la plateforme Admission Post Bac qui centralise les voeux d’orientation des bacheliers 2017 et des étudiants en réorientation.

Les dates clés de APB 2017 viennent de tomber. Comme chaque année, il s’agit d’être rigoureux et de ne pas laisser passer les dates clés car il n’y aura pas de rattrapage possible.

2 dates à retenir : le 20 mars et le 31 mai 2017

Jeudi 1er décembre 2016 : ouverture du site. C’est le moment de vous familiariser avec son fonctionnement et de découvrir toutes les informations présentes sur les différentes filières.

Du vendredi 20 janvier 2017 au lundi 20 mars 2017 : inscription des candidats et sélection des formations. Attention, après cette date, vous ne pourrez plus sélectionner de nouvelles formations.

Dimanche 2 avril 2017 : date limite de saisies des données (notes, CV, lettres de motivation…)

Jusqu’au mercredi 31 mai 2017 : classement des voeux. Après cette date, plus aucune modification n’est possible.

A partir du jeudi 8 juin : 3 phases d’admission

  • première phase: jeudi 8 juin 2017 à 14 heures. Les candidats auront jusqu’au 13 juin à 14 heures pour répondre.
  • deuxième phase: lundi 26 juin 2017 à 14 heures. Les candidats auront jusqu’au 1er juillet à 14 heures pour répondre.
  • troisième phase: vendredi 14 juillet 2017 à 14 heures. Les candidats auront jusqu’au 19 juillet à 14 heures pour répondre.

Mardi 27 juin à 14 heures: ouverture de la procédure complémentaire d’APB.

Quelques conseils anti-stress

  • Connectez-vous bien à l’avance. Pour respecter l’échéance du 20 mars, vos choix doivent être rentrés sur le site avant le 10 mars 2017. Après cette date, le serveur risque d’être surchargé et la démarche sera beaucoup plus lente générant du stress et de la perte de temps inutile. Pareil avec le 31 mai, tout doit être bouclé 10 jours avant.
  • Ne vous trompez pas de combat, ce qui est difficile, c’est de choisir sa voie et non pas de rentrer les formations dans APB. APB n’est qu’un outil. La difficulté vient du nombre de formations proposées. Une fois que vous savez ce que vous voulez, la prise en main de cet outil n’est pas compliquée.
  • Gardez en tête que les passerelles n’ont jamais été aussi nombreuses et que plusieurs filières permettent d’arriver au métier de vos rêves. 

Le mot de la rentrée : la bienveillance

En cette période de rentrée scolaire, de reprise du rythme, de retour des exigences, c’est le mot bienveillance que j’ai envie de mettre à l’honneur car c’est pour moi une base essentielle de la posture du coach et de tout éducateur au sens large.

Je voudrais ici expliquer, illustrer ce qu’est la bienveillance pour moi dans ma pratique.

Donnons d’abord une définition : la bienveillance est un élément de posture du coach, au même titre que le professionnalisme, l’authenticité et l’empathie. D’après le Petit Larousse, la bienveillance est « une disposition d’esprit inclinant à la compréhension et à l’indulgence envers autrui ». Je suis évidemment d’accord avec cette définition mais je me méfie du mot indulgence, vous allez comprendre pourquoi :

Etre bienveillant, en tant que coach, ce n’est pas dire oui à tout, être toujours d’accord ou se contenter du minimum. Ce n’est pas de la simple gentillesse. La bienveillance, c’est tout à la fois :

  • écouter attentivement et être toujours prêt à accueillir la parole de l’autre, sans jugement.
  • savoir se mettre à la place de l’autre, comprendre vraiment sa problématique.
  • être centré sur la personne que l’on accompagne et sur son objectif, ce qui veut dire être capable d’oublier ses propres idées et son propre référentiel.
  • ne pas se mettre en position surplombante, ne pas imposer mes solutions de coach mais aider l’autre à trouver ses propres solutions qui fonctionnent pour lui.
  • être convaincue que l’autre est capable de trouver ses solutions, capable d’avancer, capable de progresser, croire en lui !
  • ne jamais faire à la place de l’autre.
  • accepter que la personne avance à la vitesse qui est la sienne, à sa façon.
  • féliciter pour les progrès et les réussites, même les plus petites.
  • se pencher sur les échecs pour en retenir quelque chose d’utile.

La bienveillance, c’est donc difficile à acquérir car c’est aller à l’encontre de ce que nous a appris notre éducation et malheureusement de ce que apprend encore le système éducatif.

C’est une gymnastique intellectuelle quotidienne, dont le maître mot est CROIRE en L’AUTRE.

Comment optimiser vos performances d’apprentissage ? Partie 3

Partie 3 : un bon équilibre de vie

On vous le répète régulièrement, un bon équilibre de vie est essentiel à la réussite : pour bien apprendre, il faut dormir suffisamment, bien manger, faire du sport…

Quelles sont les réalités scientifiques derrière ces généralités ?

La privatisation de sommeil nuit aux performances académiques

Dormir est un besoin fondamental. Pendant le sommeil, notre cerveau consolide et tri les informations reçues dans la journée. Il évacue également les toxines. La privation de sommeil entraîne donc une surcharge de toxine, ce qui peut avoir des conséquences graves sur notre humeur, notre santé et nos capacités cognitives…

Les études récentes établissent clairement un lien entre le sommeil et les performances scolaires : si l’on considère que pour un adulte, une nuit de 7 heures est un minimum, une nuit de 6h entraînerait une baisse de 20% des résultats académiques, alors qu’une nuit de 8 heures provoque une augmentation de 35% de ces mêmes résultats !

Enfin, un lien est également établit entre l’usage des écrans et l’allongement de la durée d’endormissement. L’heure avant de se coucher doit être un temps de calme et sans écrans !

L’impact de notre alimentation

Le besoin énergétique des neurones est deux fois plus important que pour les autres cellules de notre corps. De façon plus générale, le cerveau consomme en moyenne 25% de nos réserves énergétiques. Si le cerveau n’a plus de réserves, c’est la panne, nous n’arrivons plus à retrouver les informations que nous avons mémorisées car le cerveau commence par diminuer la performance de ses fonctions cognitives.

Il faut donc manger régulièrement pour éviter ces pannes et bien sûr privilégier une alimentation variée et équilibrée.

L’exercice physique augmente les performances du cerveau

D’après le professeur John Medina, l’exercice physique augmente les performances du cerveau de 3 façons.

Lors des activités physiques, un afflux de sang est envoyé au cerveau et il lui apporte du glucose et de l’oxygène. Le glucose apporte de l’énergie et permet à notre cerveau de rester performant. L’oxygène nettoie les déchets de notre métabolisme. Enfin, au cours d’une activité sportive, le corps produit une substance qui aide à former de nouvelles synapses entre les neurones.

Vous voyez, le sport (ou tout simplement la marche à pied) n’est pas seulement bon pour votre corps mais améliore vos performances intellectuelles. Alors, n’arrêtez pas vos activités sportives par manque de temps, surtout si elles vous apportent en plus du plaisir.

A vous de jouer, vous avez maintenant toutes les clés pour optimiser vos performances d’apprentissage.

sources de cet article: smooc cours galien, « réussir ses concours »

Comment optimiser vos performances d’apprentissage ? partie 2

Partie 2 : les stratégies de mémorisation

Dans cette partie, nous allons expliquer comment faire pour mémoriser de façon plus efficace et plus pérenne. Les études scientifiques récentes dans le domaine des neurosciences nous ont appris beaucoup sur le fonctionnement du cerveau. Ces nouvelles connaissances doivent être utilisées pour modifier nos comportements d’apprentissage.

A mon avis, voici les 4 découvertes les plus utiles :

Secret n°1 : la consolidation et le tri par le cerveau des informations reçues dans la journée se font la NUIT au bout de 6 heures de sommeil

Il est donc impératif de dormir plus de 6 heures sous peine de voir nos capacités de mémorisation diminuer de façon significative. Dormez, vous apprenez !

Secret n°2 : la mémoire à long-terme fonctionne par répétitions espacées

C’est le seul moyen de mémoriser des informations de façon profonde et pérenne. La répétition signale à notre cerveau que nous ne voulons pas oublier ces données. Idéalement, la première répétition doit intervenir le jour même de la première exposition à l’information, ce qui signifie qu’un cours doit être revu le soir même. Par la suite, les répétitions doivent intervenir 3, 5, 8, 13 et 21 jours après la première exposition. Ces 6 répétitions (en comptant la première à J+1) permettent d’ancrer le cours durablement dans notre mémoire. Cette règle doit-être respectée dans la construction de planning de révision pour des examens.

Secret n°3 : la mémoire fonctionne par réactivations

Pour apprendre un cours, relire n’est pas efficace. La relecture engendre une attitude passive et nous maintient dans l’illusion de la connaissance de la leçon. La bonne technique n’est pas de relire mais de réactiver les connaissances, c’est à dire de commencer par se poser la question « qu’est ce que je sais à propos de ce cours, qu’est ce que j’ai en mémoire ? ». En procédant ainsi, les données sont réactivées et on peut ensuite comparer le cours avec les informations que nous avions déjà en mémoire et ajouter celles que nous n’avions pas encore intégrées.

Secret n°4 : les émotions jouent un rôle clé dans le processus de mémorisation

C’est pour cette raison qu’il est plus facile d’apprendre un cours lorsque l’on apprécie le professeur ou encore que l’on se souvient tous de ce que nous faisions le 11 septembre 2001. Pour apprendre efficacement, il faut donc apprendre à se rendre disponible, c’est à dire à chasser les émotions négatives. Si l’apprentissage peut générer des émotions positives, c’est encore mieux.

C’est bien pour cela qu’apprendre de façon ludique est un des grands axes d’évolution de l’éducation et de la formation aujourd’hui et que la valorisation des progrès des élèves doit être repensée.

En résumé, pour bien apprendre :

  • je dors suffisamment (en tout cas plus de 6 heures par nuit pour un adulte)
  • je revois chaque cours le jour même puis à J+3,5,8,13 et 21
  • pour apprendre, je réactive mes connaissances avec la question : qu’est ce que je sais à propos de ce cours ?
  • j’apprends à chasser mes émotions négatives avant de me mettre au travail

Comment optimiser vos performances d’apprentissage ?

Je démarre une thématique dédiée à l’optimisation des performances de notre cerveau. Ces conseils peuvent être utiles à des étudiants, des lycéens ou des collégiens pour préparer leurs examens efficacement ou augmenter leurs notes mais ils peuvent également être utilisés par des adultes qui sont en situation d’apprentissage, lors de formations par exemple.

Partie 1 : l’attitude en cours

Nous allons parler de la posture à adopter en cours, en amphi, en formation pour optimiser la mémorisation.

Secret n°1 : se mettre volontairement en écoute active avec pour objectif de réutiliser les connaissances

J’entends trop souvent des élèves me dire qu’ils sont présents physiquement en cours mais qu’ils n’écoutent pas ou n’arrivent pas à se concentrer. De fait, notre cerveau a une tendance naturelle à se mettre en « mode automatique », il est donc important de faire le choix d’être actif et de se mettre volontairement en « mode focus ». C’est une gymnastique intellectuelle qui nécessite un entrainement mais c’est avant tout un message que l’on envoie à son cerveau.

Pour vous y aider, il peut être intéressant de garder toujours en tête l’objectif de réutilisation des connaissances. Par exemple, en cours d’anglais, on peut s’imaginer en vacances dans un pays anglophone en train de réutiliser le vocabulaire ou plus pragmatique, se rappeler qu’un contrôle a lieu la semaine prochaine. Lors d’une formation au management, vous devez imaginer les cas d’usage, vous visualiser en train de réutiliser, cela favorisera grandement vos capacités de concentration et de mémorisation.

Secret n°2 : pratiquer une prise de notes intelligente et personnelle

Une des meilleures façon d’être actif en suivant un cours, c’est de prendre des notes en faisant fonctionner notre cerveau, c’est à dire en réfléchissant aux informations importantes à noter et donc à retenir.

Pour une prise de notes intelligente, il faut :

      • structurer vous-même votre page, en notant le plan, variant les couleurs…
      • être synthétique car il est impossible de tout noter (en tout cas à partir du niveau Bac +1), ce qui vous oblige à faire un premier tri
      • reformuler avec vos propres mots. Mis à part, les définitions, théorèmes et autres parties du cours qui doivent être mémorisées par coeur avec le vocabulaire précis, toute prise de note est efficace si elle personnelle, si vous reformulez à votre façon ce que vient de dire l’enseignant. C’est pour cette raison que si vous photocopiez le cours du voisin, vous aurez beaucoup plus de mal à retenir.
      • écrire à la main. En effet les études scientifiques récentes ont montré que le fait d’écrire fait appel à la mémoire du geste (ou mémoire kinesthésique) qui permet d’ancrer une première partie des informations dans votre mémoire. En plus, en écrivant, vous êtes obligé de faire un effort de structuration immédiat du cours, ce qui vous oblige à réfléchir. On peut facilement avec une prise de note sur ordinateur tomber dans le piège de structurer plus tard et donc de taper passivement et de perdre du temps après le cours. Enfin, en écrivant à la main, vous n’êtes pas tentés par les sources de distraction de votre ordinateur : facebook, mails….

Je vous donne rendez-vous dans quelques jours pour la 2ème partie.

La technique du feedback

image feedback

Qu’est ce qu’un feedback ?

Le feedback est un des savoir-faire du manager et du coach.

C’est un moyen de transmettre un « retour » à une personne sur ses actes, avec comme objectif d’agir sur ses actes futurs, soit en les corrigeant soit en les renforçant. Un feedback peut-être positif, si l’on veut que l’autre continue sa façon de faire ou négatif si l’on souhaite le voir modifier son comportement. 

Le but du feedback est toujours de permettre à celui qui le reçoit de devenir plus conscient de son comportement et d’adapter sa façon de faire. Un feedback doit s’inscrire dans une démarche de valorisation, de bienveillance et donner une véritable chance pour une évolution future.

A quoi ça sert ?

un feedback réussi :

  • renforce la confiance en soi, qui elle-même augmente les performances, qu’elles soient professionnelles ou scolaires.
  • renforce la motivation. L collaborateur ou l’élève, sait ce qu’il fait de bien et ce qu’il peut améliorer et il est motivé pour le faire.
  • il permet à celui qui le reçoit de progresser dans la connaissance de lui-même.

En pratique, comment faire ?

On suit toujours le même plan en 4 étapes

  1. demander à la personne si elle d’accord pour recevoir un feedback : « puis-je te parler 5 mn ? »
  2. décrire le comportement observé : « quand tu arrives en retard en réunion… »
  3. décrire les conséquences : « …la conséquence, c’est que tu renvoies une mauvaise image de la société »
  4. proposer une piste d’amélioration (feedback négatif) : « comment peux-tu faire différemment ? » ou « quelles sont tes propositions pour y remédier ?  » ou dire ce que l’on a apprécié dans le cas d’un feedback positif.

Je vous invite à essayer sur vos collaborateurs, élèves, enfants… vous serez surpris. Il faut quand même s’armer d’un peu de patience car le feedback n’est pas un outil rapide, il permet d’effectuer des ajustements progressifs et s’inscrit dans la durée.

L’intérêt du travail sur les valeurs

Qu’est ce qu’une valeur ?

Nos valeurs permettent de nous définir en tant que personne unique, elles sont garantes du sens que nous donnons à notre vie. On trouve ses valeurs en répondant aux deux questions :

  • qu’est ce qui est important pour moi ?
  • qu’est ce qui me définit en tant que personne ?

Les valeurs d’un individu sont valables dans les différents aspects de sa vie, dans les domaines professionnels et personnels, elles sont globales. Les valeurs ne relèvent pas du devoir ou de la contrainte, elles sont naturelles.

Nos valeurs sont présentes dans nos émotions. La dernière fois que vous avez été très énervé, probablement qu’une de vos valeurs socle n’était pas respectée. A l’inverse, si vous réfléchissez aux situations, aux événements qui vous procurent de la joie et de l’énergie, vous devriez découvrir une valeur importante pour vous.

Pourquoi mettre à jour ses valeurs ?

Nous connaissons tous nos valeurs mais de façon inconsciente. Le travail du coach consiste à les mettre en lumière, à permettre à son client de les verbaliser et donc de les respecter.

Nos valeurs sont nos sources d’énergie et de motivation. Pour agir avec efficacité, nous avons besoin d’être en phase avec ces dernières. Nourrir ses valeurs procure également un fort sentiment de bien-être et de cohérence, on se sent à sa place tout simplement car on respecte ses fondamentaux, on donne un sens à sa vie.

Nos valeurs, une fois mise à jour, vont également nous servir à prendre des décisions cohérentes. Tout projet, professionnel ou personnel, doit être passé au crible du questionnement sur les valeurs. Par exemple dans le cas d’un changement de poste, le coach pourra interroger son client :

  • en quoi votre job actuel nourrit-il vos valeurs ?
  • ce nouveau job va-il vous permettre de satisfaire davantage vos valeurs ?

La magie des questions ouvertes

L'art du questionnement

Le coaching trouve ses sources d’inspiration dans les sciences humaines et en particulier dans l’art du questionnement, la fameuse maïeutique de Socrate. L’une des clés d’un questionnement efficace est l’utilisation des questions ouvertes. Essayons de comprendre pourquoi.

Qu’est ce qu’une question ouverte ?

Une question ouverte est une question qui commence par un pronom interrogatif : « qui, que, quoi » ou par « comment, combien, où et quand ». Elle appelle une réponse qui contient des informations factuelles et précises.  C’est l’inverse d’une question fermée qui n’appelle que des réponses binaires :  oui ou non, vrai ou faux, 1 ou 2…

Les questions ouvertes permettent donc d’aller chercher des informations, c’est une méthode d’investigation qui va permettre à notre cerveau d’ouvrir une réflexion qui fournit suffisamment d’informations pour accéder à une réponse personnelle et complète.

 A l’inverse, les questions fermées permettent à notre cerveau de faire du tri et de déduire mais ne permettent pas d’obtenir suffisamment d’informations. Par ailleurs, le questionnement fermé induit souvent une réponse, ce qui fausse donc le dialogue.

En pratique, qu’est ce que ça donne ?

Parents, essayez avec vos enfants. Au lieu de leur  dire : « est ce que ta journée s’est bien passée ? », dîtes plutôt : « comment s’est passée ta journée aujourd’hui ? « . Vous constaterez par vous-mêmes que vous apprendrez beaucoup plus de choses sur la journée de votre enfant, vous ouvrez ainsi le dialogue, vous laissez une porte ouverte sur une vraie discussion.

Managers, lorsque votre collaborateur sort d’une réunion compliquée. Au lieu de dire : »est ce que la réunion s’est bien passée ? »,  dîtes plutôt : « comment s’est passée ta réunion ? « . Votre collaborateur vous sentira plus à l’écoute et plus « de son côté », plus près à gérer une éventuelle difficulté. La première question ne peut qu’appeler qu’une réponse positive, ce qui peut mettre votre collaborateur mal à l’aise.

Entraînez-vous à poser des questions ouvertes et constater les effets autour de vous ! 

Comment renforcer la motivation de vos enfants ?

Je suis désormais rédactrice sur le site apprendreaapprendre.com et voici le premier article que j’ai écrit pour eux sur un sujet qui me tient à coeur qui est la motivation des enfants.

 

Motivation

Nombre de collégiens ou de lycéens se laissent porter par l’environnement et n’ont pas encore pris conscience de ce dont ils avaient envie pour l’avenir. Comment réussir à faire naître puis à renforcer leur motivation pour construire leur projet professionnel et prendre en main leur avenir ?

 

 

Un peu de théorie

La motivation est « l’ensemble des causes, conscientes ou inconscientes, qui sont à l’origine du comportement individuel. On distingue la motivation intrinsèque de la motivation extrinsèque. »

La motivation intrinsèque signifie que l’on pratique une activité pour le plaisir et la satisfaction que l’on en retire. Une personne est intrinsèquement motivée lorsqu’elle effectue des activités volontairement et par intérêt pour l’activité elle-même sans attendre de récompense ni chercher à éviter un quelconque sentiment de culpabilité. Selon les théories modernes de la motivation, trois besoins fondamentaux constituent les fondements de la motivation intrinsèque :

– le besoin d’auto-détermination : C’est le besoin de toute personne de pouvoir choisir ses comportements. Tout ce qui est ressenti comme pression, contrainte, contrôle, réduit l’autodétermination et fait baisser la motivation intrinsèque.

– le besoin de compétence : c’est le besoin de chacun de se sentir en situation de réussite, ce qui augmente le sentiment de compétence.

– le besoin d’appartenance sociale : il correspond à la nécessite d’entretenir avec autrui des relations enrichissantes et satisfaisantes.

La motivation extrinsèque signifie que le sujet agit dans l’intention d’obtenir une conséquence qui se trouve en dehors de l’activité même, par exemple, recevoir une récompense, éviter de se sentir coupable, gagner l’approbation sont des motivations extrinsèques.

Dans le monde scolaire, les exemples de motivation extrinsèque ne manquent pas : travailler pour obtenir de bonnes notes ou pour éviter les mauvaises, ou encore pour faire plaisir à ses parents, voire à ses professeurs.

En tant que parent, il faut donc réussir à activer en permanence des deux leviers.

Comment activer la motivation extrinsèque ? Ecouter vos enfants et félicitez-les pour leurs comportements positifs !

En tant que parent, il ne faut jamais oublier que nos enfants (et même les grands !) sont en permanence en recherche de signes de reconnaissance. Ils veulent par-dessus tout gagner notre attention et obtenir des compliments. En montrant à nos enfants que nous sommes vraiment à l’écoute et en les félicitant sur tout ce qu’ils font de positifs nous activant chez eux un puisant levier de motivation. Essayez, c’est surprenant !

Deux choses à faire pour mettre en pratique :

Eviter les jugements sur votre enfant et apprenez à constater de façon factuelle, vous lui éviterez ainsi le sentiment de culpabilité. Votre enfant doit se sentir compris, écouté, dans tous les cas, sur tout ce qu’il vous dit, quel que soit le contenu. Le simple fait de parler et de décrire sa situation présente donc un intérêt pour lui puisque cela lui permet de se décharger sans culpabilité s’il n’y a pas de jugement de votre part.

Utilisez les techniques de renforcement positif : habituez-vous à félicitez votre enfant sur tout ce qu’il fait de bien, même les plus petites choses, même ce qui nous vous semble pas important. Vous lui permettez ainsi de se sentir récompensé dans ses efforts. Evitez soigneusement d’insister sur les comportements négatifs, n’en parlez pas. Votre enfant rentre à la maison avec un 18 en maths et un 8 en anglais, félicitez-le chaudement pour les maths et ne faîtes pas de commentaires sur l’anglais. Si vraiment vous ne pouvez pas vous en empêcher, restez factuel : « tu as eu 8/20, c’est en dessous de la moyenne » et exprimer vos sentiments négatifs sans jugement : « je suis contrarié de cette mauvaise note. »

Retenez que c’est l’attitude parentale qui va créer un environnement favorable et que c’est le type de relations proposées qui donnent un cadre à la motivation.

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