La génération Z : un défi à relever pour les entreprises

mots clés Génération Z

Dure, compliqué, difficile, impitoyable, jungle, fermé, stressant, hypocrite, effrayant….Savez-vous ce que désignent ces qualificatifs ? Il s’agit des mots choisis par 3200 jeunes de la Génération Z pour qualifier le monde de l’entreprise selon une étude réalisée par The Boson Project pour BNP Paribas en 2015 !

Les moins de 20, nés après 1995, portent un regard extrêmement dur sur le monde de l’entreprise qu’ils vont bientôt intégrer. L’arrivée des Z constituent donc un challenge énorme pour l’entreprise qui devra se transformer pour les attirer et surtout, encore plus dure, pour les retenir.

Quelques pistes pour les DRH et recruteurs :

      • autoriser l’équilibre perso-pro : la génération Z veut travailler mais ne veut surtout pas être réduite à son travail. La jeune génération veut « vivre » et son épanouissement sera forcément pluriel.
      • mettre le souci éthique au centre. A poste égal, 21 % des jeunes choisiraient l’entreprise la plus éthique, et pour les filles, ce chiffre monte à 28 %. Ils attendent un véritable engagement des entreprises et repèrent le « fake ».
      • offrir la possibilité de voyager. La culture de la génération Z est mondiale.
      • proposer des missions variées et surtout la possibilité de changer de poste, de métier, de pays le plus souvent possible. Leur vision de la mobilité professionnelle est beaucoup plus horizontale et géographique que verticale. Ils ne veulent pas devenir chef à tout prix mais ne supportent pas la monotonie et l’ennui.
      • former des managers dont le leadership repose sur des qualités humaines et non sur le diplôme ou l’expérience.

La révolution est en marche et ne fait que commencer…

 

Avez-vous préparé votre entretien professionnel ?

image entretien professionnelQu’est ce que l’entretien professionnel ?

L’entretien professionnel obligatoire a été mis en place suite à la réforme de la formation professionnelle adoptée en 2014, dans le cadre du Compte Personnel de Formation (CPF).

Il ne doit pas être confondu avec l’entretien annuel d’évaluation destiné à évaluer la performance du salarié et qui a pour but de faire le point sur les objectifs de l’année écoulée et ceux de l’année à venir.

L’entretien professionnel permet de faire le point sur le projet professionnel du salarié, sur ses perspectives d’évolution et de formation professionnelle. L’objectif est clairement de parler de l’avenir individuel du salarié.

Comment le préparer ?

L’entretien professionnel est avant tout une opportunité de réfléchir sur votre projet professionnel et votre plan de carrière, il est donc important de le préparer pour en tirer le meilleur bénéfice. Sachez qu’il n’y a pas de modèle pré-défini pour ces entretiens, chaque entreprise a ses propres supports et façons de faire.

Je vous conseille de réfléchir aux questions suivantes et de le faire en 2 temps :

  • axe rétrospectif en reprenant les derniers postes que vous avez occupés
    • quelles sont les missions que j’ai menées avec plaisir ?
    • quelles sont mes compétences acquises ?
    • quels sont mes points forts, mes talents, mes forces reconnues dans l’entreprise et à l’extérieur ?
  • axe prospectif 
    • quelles sont les missions, les projets sur lesquels j’ai envie de travailler dans les années à venir ?
    • quelles sont les compétences que je souhaite continuer à utiliser et celles que je veux acquérir ou développer pour mener à bien ce projet ?
    • quelles sont les talents et les points forts que je veux utiliser ?
    • quels sont les types de postes relatifs à ce projet ?
    • quel plan d’action mettre en place pour y arriver ?

Si vous n’arrivez pas à répondre à ces questions ou si vous souhaitez préparer en profondeur ces entretiens, un coaching carrière peut vous aider.

Bonne préparation et bon entretien !

Le CV inversé

image CV

Le « CV inversé » est un exercice que j’utilise en coaching carrière pour aider mes clients à sortir de leur cadre de référence.

Le principe est de penser la recherche d’emploi en partant de ce que veut la personne, au lieu de partir des compétences, des savoir-être et des savoirs.

J’ai souvent dit que l’écueil principal d’un bilan de compétences est qu’il conforte la personne dans sa voie, ce qui est complètement logique puisque l’individu commencer par dresser la liste de ce qu’il sait faire, ce qui lui permet de regagner de la confiance dans les domaines qu’il connait. Il est ensuite très difficile d’ouvrir sur d’autres pistes métiers, l’individu aura toujours l’impression que finalement ce qu’il aime faire, c’est ce qu’il sait faire et il n’aura plus envie de réfléchir à autre chose. Je l’ai vécu personnellement lors de mon propre bilan de compétences et j’ai ensuite entendu beaucoup d’amis faire ce même constat.

Pour ma part, je propose donc de réfléchir « à l’envers », d’où le nom de CV inversé et de commencer par lister :

      • les tâches que vous voulez faire, les missions que vous voulez mener à bien.
      • les talents et les points forts que vous voulez utiliser.
      • les environnements de travail qui vous plaisent (PME, start-ups, multinationale…localisation géographique)
      • les émotions que vous voulez ressentir et les satisfactions que devra vous procurer votre métier ex : « je veux avoir le sentiment d’être utile et pour cela mon métier doit me permettre d’aider les autres. »
      • les relations aux autres dont vous avez besoin pour être efficace.
      • les ambiances de travail qui vous motivent.
      • les secteurs qui vous plaisent.

Vous construisez ainsi les critères de votre job idéal. Une fois que vous avez cette liste de critères, vous pouvez les représenter sous la forme d’un mind-mapping pour tout visualiser d’un seul coup d’oeil.

Dans un deuxième temps, il faudra chercher quels sont les descriptifs de poste, les offres d’emploi en lien avec ces critères. Et bien sûr, dans un troisième temps, il faudra faire le point sur vos compétences, savoir-être et savoirs pour vérifier la compatibilité du job avec votre profil. Dans le cas contraire, il ne s’agira pas de renoncer au projet  mais bien au contraire d’identifier les axes de progression, les formations nécessaires…Il s’agira de construire le plan d’action qui permettra de décrocher ce fameux job.

Bonne réflexion !