Eclairage sur le marché du travail : la Gig Economy

Le mot anglais « gig » était, jusqu’il y a quelques années, essentiellement utilisé pour les musiciens. Il peut être traduit par « cachet », et par extension c’est devenu une expression courante pour « petit boulot ». La Gig Economy, expression encore intraduisible en français, serait donc « l’économie des petits boulots » ou de façon plus neutre, « l’économie des plateformes », lesdites plateformes étant les sites internet qui révolutionnent le marché du travail avec Amazon (commerce), AirBnB (hôtellerie), Zipcar, blablacar ou encore Uber (transport) et plus récemment d’autres : Frizbiz, etsy, Gizg ou Elance…

Une économie issue de la transformation digitale

C’est bien la transformation digitale qui est en grande partie responsable de ce retour au peer to peer. La plupart des services à la demande sont proposés à une population largement équipée d’ordinateurs et de smartphones intégrant des fonctionnalités GPS et géolocalisation permettant de trouver très facilement un fournisseur à proximité. Sans cette dimension « smartphone », les services proposés seraient moins pertinents.

Ces nouveaux acteurs ne se content pas de créer de simples places de marché ou des services de mises en relation entre des demandeurs et des fournisseurs : ils interviennent pour fixer les tarifs, fournir des conseils, s’appuyer sur les retours et commentaires afin de proposer des services de haute qualité, en amélioration constante et la plupart du temps plus facilement et plus efficacement que pourrait le faire une grande marque.

La Gig Economy est donc une tendance de fond avec des acteurs puissants qui organisent le marché.

Quelles conséquences sur le travail et la société ?

Les effets sociaux économiques de la Gig Economy ne sont pas encore clairs. Dans de nombreux pays, les gouvernements ont dû, à la hâte, voter des lois, modifier des règlements pour essayer de s’adapter à cette révolution, mais aussi pour temporiser ces évolutions qui viennent heurter de plein fouet les entreprises institutionnelles.

Côté positif, il y a quelque chose de très gratifiant à devenir son propre patron, et d’avoir un espoir de réaliser un meilleur équilibre vie privée / vie professionnelle. De plus, avec ces « petits boulots », il devient facile de se faire les dents avec la création de micros entreprises. Enfin, cela stimule l’innovation à travers toute l’économie.

Côté négatif, ce n’est pas donné à tout le monde de savoir planifier sa vie à long terme quand on ne sait pas ce que l’on pourra gagner le mois prochain, et il peut sembler plus facile de se cantonner à un travail régulier avec un salaire régulier dans une entreprise qui fait des bénéfices. De plus, la grande majorité des emplois liés à la Gig Economy sont aujourd’hui très faiblement rémunérateurs et imposent donc d’avoir plusieurs jobs.

Dans tous les cas, il semble que nous soyons au début du mouvement et certains analystes prévoient que la Gig Economy pourrait représenter la moitié des emplois aux Etats-Unis dans les prochaines années. Tendance à suivre…

Testez un métier avec viemonjob

J’ai rencontré Tiphanie de Malherbe et Célina Rocquet, qui ont créé un service que je trouve particulièrement intéressant et dont j’ai envie de vous parler : Viemonjob. Il s’agit d’un site internet qui met en relation un particulier avec un professionnel qui lui fera découvrir tous les aspects de son métier pendant une semaine. Une véritable aide à la reconversion professionnelle !

Viemonjob s’adresse aux personnes pensant à une reconversion professionnelle, vivant un burn-out, aux demandeurs d’emploi, aux seniors qui ont du mal à se réinsérer dans la vie active, aux jeunes qui n’ont pas de réseau professionnel ou aux personnes qui on tout simplement envie de vivre une expérience pendant une semaine. Ce sont les particuliers qui financent leur semaine en immersion, ce qui permet aux professionnels « accueillants » de recevoir un complément de revenu. C’est à mon sens un bon moyen de garantir la forte motivation du testeur mais également celle du professionnel qui accueille et qui aura certainement à coeur de montrer toutes les facettes de son métier.

Les services de Viemonjob sont très complémentaire avec mes offres de coaching carrière ou coaching d’orientation. Je peux intervenir en amont pour aider les clients à choisir le métier qu’ils veulent tester ou encore après le test pour « digérer l’expérience », vérifier l’adéquation avec la personnalité et les centres d’intérêts, y voir plus clair ou encore préparer un plan d’action.

Et qui sait, je pourrais peut-être proposer moi aussi de faire découvrir mon métier via cette plateforme !

La technique du feedback

image feedback

Qu’est ce qu’un feedback ?

Le feedback est un des savoir-faire du manager et du coach.

C’est un moyen de transmettre un « retour » à une personne sur ses actes, avec comme objectif d’agir sur ses actes futurs, soit en les corrigeant soit en les renforçant. Un feedback peut-être positif, si l’on veut que l’autre continue sa façon de faire ou négatif si l’on souhaite le voir modifier son comportement. 

Le but du feedback est toujours de permettre à celui qui le reçoit de devenir plus conscient de son comportement et d’adapter sa façon de faire. Un feedback doit s’inscrire dans une démarche de valorisation, de bienveillance et donner une véritable chance pour une évolution future.

A quoi ça sert ?

un feedback réussi :

  • renforce la confiance en soi, qui elle-même augmente les performances, qu’elles soient professionnelles ou scolaires.
  • renforce la motivation. L collaborateur ou l’élève, sait ce qu’il fait de bien et ce qu’il peut améliorer et il est motivé pour le faire.
  • il permet à celui qui le reçoit de progresser dans la connaissance de lui-même.

En pratique, comment faire ?

On suit toujours le même plan en 4 étapes

  1. demander à la personne si elle d’accord pour recevoir un feedback : « puis-je te parler 5 mn ? »
  2. décrire le comportement observé : « quand tu arrives en retard en réunion… »
  3. décrire les conséquences : « …la conséquence, c’est que tu renvoies une mauvaise image de la société »
  4. proposer une piste d’amélioration (feedback négatif) : « comment peux-tu faire différemment ? » ou « quelles sont tes propositions pour y remédier ?  » ou dire ce que l’on a apprécié dans le cas d’un feedback positif.

Je vous invite à essayer sur vos collaborateurs, élèves, enfants… vous serez surpris. Il faut quand même s’armer d’un peu de patience car le feedback n’est pas un outil rapide, il permet d’effectuer des ajustements progressifs et s’inscrit dans la durée.

Bonne année 2016

Après cette pause de fin d’année, je vous souhaite à tous une très bonne année 2016 et je vous propose de méditer sur cette citation du Dalai Lama :

« Ouvrez les bras au changement mais ne vous départez pas de vos valeurs »

C’est tout ce que je vous souhaite pour cette nouvelle année : être capable de faire le point sur vos valeurs, ce qui constitue votre identité, votre unicité, ce qui est le plus important pour vous et quand vous aurez trouvé, quand vous saurez répondre à ces questions, vous pourrez construire votre feuille de route et initier les changements personnels et professionnels nécessaires. Vous pourrez alors être à votre place tout simplement.

Bonne réflexion.

La génération Z : un défi à relever pour les entreprises

mots clés Génération Z

Dure, compliqué, difficile, impitoyable, jungle, fermé, stressant, hypocrite, effrayant….Savez-vous ce que désignent ces qualificatifs ? Il s’agit des mots choisis par 3200 jeunes de la Génération Z pour qualifier le monde de l’entreprise selon une étude réalisée par The Boson Project pour BNP Paribas en 2015 !

Les moins de 20, nés après 1995, portent un regard extrêmement dur sur le monde de l’entreprise qu’ils vont bientôt intégrer. L’arrivée des Z constituent donc un challenge énorme pour l’entreprise qui devra se transformer pour les attirer et surtout, encore plus dure, pour les retenir.

Quelques pistes pour les DRH et recruteurs :

      • autoriser l’équilibre perso-pro : la génération Z veut travailler mais ne veut surtout pas être réduite à son travail. La jeune génération veut « vivre » et son épanouissement sera forcément pluriel.
      • mettre le souci éthique au centre. A poste égal, 21 % des jeunes choisiraient l’entreprise la plus éthique, et pour les filles, ce chiffre monte à 28 %. Ils attendent un véritable engagement des entreprises et repèrent le « fake ».
      • offrir la possibilité de voyager. La culture de la génération Z est mondiale.
      • proposer des missions variées et surtout la possibilité de changer de poste, de métier, de pays le plus souvent possible. Leur vision de la mobilité professionnelle est beaucoup plus horizontale et géographique que verticale. Ils ne veulent pas devenir chef à tout prix mais ne supportent pas la monotonie et l’ennui.
      • former des managers dont le leadership repose sur des qualités humaines et non sur le diplôme ou l’expérience.

La révolution est en marche et ne fait que commencer…

 

Avez-vous préparé votre entretien professionnel ?

image entretien professionnelQu’est ce que l’entretien professionnel ?

L’entretien professionnel obligatoire a été mis en place suite à la réforme de la formation professionnelle adoptée en 2014, dans le cadre du Compte Personnel de Formation (CPF).

Il ne doit pas être confondu avec l’entretien annuel d’évaluation destiné à évaluer la performance du salarié et qui a pour but de faire le point sur les objectifs de l’année écoulée et ceux de l’année à venir.

L’entretien professionnel permet de faire le point sur le projet professionnel du salarié, sur ses perspectives d’évolution et de formation professionnelle. L’objectif est clairement de parler de l’avenir individuel du salarié.

Comment le préparer ?

L’entretien professionnel est avant tout une opportunité de réfléchir sur votre projet professionnel et votre plan de carrière, il est donc important de le préparer pour en tirer le meilleur bénéfice. Sachez qu’il n’y a pas de modèle pré-défini pour ces entretiens, chaque entreprise a ses propres supports et façons de faire.

Je vous conseille de réfléchir aux questions suivantes et de le faire en 2 temps :

  • axe rétrospectif en reprenant les derniers postes que vous avez occupés
    • quelles sont les missions que j’ai menées avec plaisir ?
    • quelles sont mes compétences acquises ?
    • quels sont mes points forts, mes talents, mes forces reconnues dans l’entreprise et à l’extérieur ?
  • axe prospectif 
    • quelles sont les missions, les projets sur lesquels j’ai envie de travailler dans les années à venir ?
    • quelles sont les compétences que je souhaite continuer à utiliser et celles que je veux acquérir ou développer pour mener à bien ce projet ?
    • quelles sont les talents et les points forts que je veux utiliser ?
    • quels sont les types de postes relatifs à ce projet ?
    • quel plan d’action mettre en place pour y arriver ?

Si vous n’arrivez pas à répondre à ces questions ou si vous souhaitez préparer en profondeur ces entretiens, un coaching carrière peut vous aider.

Bonne préparation et bon entretien !

Le CV inversé

image CV

Le « CV inversé » est un exercice que j’utilise en coaching carrière pour aider mes clients à sortir de leur cadre de référence.

Le principe est de penser la recherche d’emploi en partant de ce que veut la personne, au lieu de partir des compétences, des savoir-être et des savoirs.

J’ai souvent dit que l’écueil principal d’un bilan de compétences est qu’il conforte la personne dans sa voie, ce qui est complètement logique puisque l’individu commencer par dresser la liste de ce qu’il sait faire, ce qui lui permet de regagner de la confiance dans les domaines qu’il connait. Il est ensuite très difficile d’ouvrir sur d’autres pistes métiers, l’individu aura toujours l’impression que finalement ce qu’il aime faire, c’est ce qu’il sait faire et il n’aura plus envie de réfléchir à autre chose. Je l’ai vécu personnellement lors de mon propre bilan de compétences et j’ai ensuite entendu beaucoup d’amis faire ce même constat.

Pour ma part, je propose donc de réfléchir « à l’envers », d’où le nom de CV inversé et de commencer par lister :

      • les tâches que vous voulez faire, les missions que vous voulez mener à bien.
      • les talents et les points forts que vous voulez utiliser.
      • les environnements de travail qui vous plaisent (PME, start-ups, multinationale…localisation géographique)
      • les émotions que vous voulez ressentir et les satisfactions que devra vous procurer votre métier ex : « je veux avoir le sentiment d’être utile et pour cela mon métier doit me permettre d’aider les autres. »
      • les relations aux autres dont vous avez besoin pour être efficace.
      • les ambiances de travail qui vous motivent.
      • les secteurs qui vous plaisent.

Vous construisez ainsi les critères de votre job idéal. Une fois que vous avez cette liste de critères, vous pouvez les représenter sous la forme d’un mind-mapping pour tout visualiser d’un seul coup d’oeil.

Dans un deuxième temps, il faudra chercher quels sont les descriptifs de poste, les offres d’emploi en lien avec ces critères. Et bien sûr, dans un troisième temps, il faudra faire le point sur vos compétences, savoir-être et savoirs pour vérifier la compatibilité du job avec votre profil. Dans le cas contraire, il ne s’agira pas de renoncer au projet  mais bien au contraire d’identifier les axes de progression, les formations nécessaires…Il s’agira de construire le plan d’action qui permettra de décrocher ce fameux job.

Bonne réflexion !

L’intérêt du travail sur les valeurs

Qu’est ce qu’une valeur ?

Nos valeurs permettent de nous définir en tant que personne unique, elles sont garantes du sens que nous donnons à notre vie. On trouve ses valeurs en répondant aux deux questions :

  • qu’est ce qui est important pour moi ?
  • qu’est ce qui me définit en tant que personne ?

Les valeurs d’un individu sont valables dans les différents aspects de sa vie, dans les domaines professionnels et personnels, elles sont globales. Les valeurs ne relèvent pas du devoir ou de la contrainte, elles sont naturelles.

Nos valeurs sont présentes dans nos émotions. La dernière fois que vous avez été très énervé, probablement qu’une de vos valeurs socle n’était pas respectée. A l’inverse, si vous réfléchissez aux situations, aux événements qui vous procurent de la joie et de l’énergie, vous devriez découvrir une valeur importante pour vous.

Pourquoi mettre à jour ses valeurs ?

Nous connaissons tous nos valeurs mais de façon inconsciente. Le travail du coach consiste à les mettre en lumière, à permettre à son client de les verbaliser et donc de les respecter.

Nos valeurs sont nos sources d’énergie et de motivation. Pour agir avec efficacité, nous avons besoin d’être en phase avec ces dernières. Nourrir ses valeurs procure également un fort sentiment de bien-être et de cohérence, on se sent à sa place tout simplement car on respecte ses fondamentaux, on donne un sens à sa vie.

Nos valeurs, une fois mise à jour, vont également nous servir à prendre des décisions cohérentes. Tout projet, professionnel ou personnel, doit être passé au crible du questionnement sur les valeurs. Par exemple dans le cas d’un changement de poste, le coach pourra interroger son client :

  • en quoi votre job actuel nourrit-il vos valeurs ?
  • ce nouveau job va-il vous permettre de satisfaire davantage vos valeurs ?

Trois moyens efficaces pour renforcer l’estime de soi

Renforcer l’estime de soi, voila une demande récurrente en coaching.

Pour ceux qimage estime de soiui ont une estime de soi faible et instable, rassurez-vous, ce n’est pas définitif même si on vous a toujours dit que c’est un héritage de votre enfance. C’est tout à fait vrai. Cependant, ce qu’on a oublié de vous dire c’est qu’il est toujours possible d’inverser la tendance. Il est important d’apprendre à se valoriser pour une plus grande sérénité et pour oser agir car une estime de soi trop basse nuit à nos capacités d’action et nous incite le plus souvent à ne rien faire par peur de l’échec ou des erreurs.

Commencez par suivre ces 3 conseils simples pour enclencher une dynamique positive de changement :

  • Prendre soi de soi et savourer tout ce qui nous fait plaisir

Encore fait-il réussir à identifier nos sources de plaisir ! Ce sera la première étape et ce n’est finalement pas si compliqué. Savoir ce qui nous procure du plaisir et de l’énergie, c’est déjà faire un grand pas dans la connaissance de soi et c’est un préalable pour s’accorder de l’attention et donc commencer tout doucement à reconnaître sa propre valeur et à se respecter. Les plaisirs les plus fondamentaux sont souvent les plus simples, nul besoin d’aller réfléchir des heures.

Il faut ensuite se forcer à se faire plaisir chaque jour, même sur un temps très court et surtout prendre le temps de savourer et de profiter de ces plaisirs.

  • Connaître et admettre ses qualités

Etape 2, il est indispensable, de connaître, reconnaître et accepter nos qualités et nos compétences et pour cela, il faut les lister et illustrer chacune d’entre elle par des preuves et des situations précises.

On peut aussi demander à nos proches quelles sont les principales qualités qu’ils nous reconnaissant et comparer si la vision que nous avons de nous-même correspond à celles des autres. Le résultat peut-être surprenant et toujours intéressant.

  • Faire taire le critique intérieur qui ruine en permanence notre estime de nous-même

Nous sommes souvent très sévère avec nous-même et nos petites voix intérieures nous répètent souvent  « tu es nul(le) », « tu n’y arriveras jamais » etc… Et si nous apprenions à nous parler avec gentillesse et humanité au lien de pointer en permanence les manques et les erreurs ?

Là encore, il faudra commencer par lister les voix intérieures désagréables, les comprendre, les accueillir. Dans un deuxième temps, nous pourrons réfléchir à les remplacer par des message plus valorisants. Une seule règle à respecter : ne pas se tromper soi-même en s’envoyant des messages positifs sans fondement. Des messages positifs et valorisants, oui, mais avant tout des messages réalistes et bienveillants, orientés vers l’action.

Pour en savoir plus, n’hésitez pas à démarrer un programme de coaching. Une estime de soi stable et élevée est un atout pour la vie.

La magie des questions ouvertes

L'art du questionnement

Le coaching trouve ses sources d’inspiration dans les sciences humaines et en particulier dans l’art du questionnement, la fameuse maïeutique de Socrate. L’une des clés d’un questionnement efficace est l’utilisation des questions ouvertes. Essayons de comprendre pourquoi.

Qu’est ce qu’une question ouverte ?

Une question ouverte est une question qui commence par un pronom interrogatif : « qui, que, quoi » ou par « comment, combien, où et quand ». Elle appelle une réponse qui contient des informations factuelles et précises.  C’est l’inverse d’une question fermée qui n’appelle que des réponses binaires :  oui ou non, vrai ou faux, 1 ou 2…

Les questions ouvertes permettent donc d’aller chercher des informations, c’est une méthode d’investigation qui va permettre à notre cerveau d’ouvrir une réflexion qui fournit suffisamment d’informations pour accéder à une réponse personnelle et complète.

 A l’inverse, les questions fermées permettent à notre cerveau de faire du tri et de déduire mais ne permettent pas d’obtenir suffisamment d’informations. Par ailleurs, le questionnement fermé induit souvent une réponse, ce qui fausse donc le dialogue.

En pratique, qu’est ce que ça donne ?

Parents, essayez avec vos enfants. Au lieu de leur  dire : « est ce que ta journée s’est bien passée ? », dîtes plutôt : « comment s’est passée ta journée aujourd’hui ? « . Vous constaterez par vous-mêmes que vous apprendrez beaucoup plus de choses sur la journée de votre enfant, vous ouvrez ainsi le dialogue, vous laissez une porte ouverte sur une vraie discussion.

Managers, lorsque votre collaborateur sort d’une réunion compliquée. Au lieu de dire : »est ce que la réunion s’est bien passée ? »,  dîtes plutôt : « comment s’est passée ta réunion ? « . Votre collaborateur vous sentira plus à l’écoute et plus « de son côté », plus près à gérer une éventuelle difficulté. La première question ne peut qu’appeler qu’une réponse positive, ce qui peut mettre votre collaborateur mal à l’aise.

Entraînez-vous à poser des questions ouvertes et constater les effets autour de vous !