Je m’aime donc je suis : comment développer l’estime de soi ?

Avoir une bonne estime de soi-même conditionne en grande partie le statut professionnel et les relations avec les autres.  C’est donc une des clés de travail en coaching et en développement personnel.

Comment faire pour maintenir son estime de soi à un bon niveau ?

Dans leur ouvrage, l’estime de soi, s’aimer pour mieux vivre avec les autres, Christophe André et François Lelord, décrivent les 9 clés de l’estime de soi. Ils nous incitent à parcourir ces différents domaines et à utiliser la technique des petits pas, c’est à dire, à choisir un seul objectif à la fois et à s’y atteler. Une fois que ce premier objectif sera atteint, il sera temps de s’en fixer un autre, mais pas avant.

Toute dynamique de changement doit se faire pas à pas pour ne pas se retrouver tétaniser par l’ampleur de la tâche d’une part et d’autre part, pour pouvoir profiter de chaque réussite et la célébrer. Le rôle du coach sera justement d’insister sur les réussites pour faire avancer son client et maintenir un niveau de motivation élevé.

Voici les 9 clés telles que définies par C. André et F. Lelord. Elles appartiennent à 3 domaines :

Le rapport à soi-même :

  • Se connaître : c’est la base, mais finalement, les occasions sont assez rares de se poser les vraies questions et de prendre le temps faire le point sur soi-même.
  • S’accepter, grâce à la prise de recul sur soi-même.
  • Etre honnête avec soi-même, ne pas se mentir

Le rapport à l’action : 

  • Agir
  • Faire taire le critique intérieur, ne pas laissez nos pensées brider nos actions.
  • Accepter l’échec, ne pas voir les choses en noir et blanc, se rappeler que les échecs sont bénéfiques et permettent de tirer des leçons.

Le rapport aux autres : 

  • S’affirmer, c’est la capacité à exprimer ce que l’on pense et ce que l’on veut.
  • Etre empathique : c’est la capacité d’écouter et de ressentir le point de vue de l’autre, de chercher à le comprendre et à le respecter, ce qui ne vaut pas forcément dire que l’on soit d’accord avec lui. C’est une des qualités des bons managers. L’empathie peut être inné chez certains mais on peut aussi apprendre à la développer.
  • S’appuyer sur le soutien sociale, c’est l’ensemble des relations que nous tissons avec notre entourage et l’aide que nous en tirons. Ces soutiens sont très bénéfiques à l’estime de soi.

Qu’en déduire dans le processus de coaching ?

Le coach va permettre à son client de comprendre à quel niveau d’estime de soi il se situe et envisagera avec lui les actions concrètes pour revenir au meilleur niveau possible. Il l’aidera à parcourir les 9 clés décrites ici en s’adaptant à sa problématique et en s’assurant que ce dernier évolue pas à pas vers l’atteinte de son objectif.

Le travail sur l’estime de soi n’est pas un passage obligé dans un processus de coaching, tout dépend de la demande de l’individu. En revanche, l’exploration du rapport à soi-même et en particulier le fait de développer sa connaissance de soi est un point de départ assez récurrent et  l’intérêt du coaching est justement de proposer toute une palette d’outils pour y parvenir. Le travail sur les valeurs est très pertinent sur ce point pour des adultes. Pour des jeunes, le photo-langage ou des petits exercices simples tels que le portrait chinois sont tout aussi efficaces et plus ludiques.

 

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