Dis-moi comment tu apprends, je te dirai quelles études choisir

Je souhaite ici compléter mon article précédent sur la motivation et les moyens de l’activer dans le cadre d’un processus de coaching.

Les 4 profils de motivation

Comme nous l’avons vu, la motivation est un élément fondamental qui conditionne toute réussite en situation d’apprentissage.

Dans son ouvrage, les 7 profils d’apprentissage, Jean-François Michel définit 4 profils de motivation en situation d’apprentissage. Ces profils conditionnent l’intérêt d’une personne à apprendre. Il est donc primordial pour toute personne de savoir quel est son profil de motivation dominant pour que chacun puisse choisir en connaissance de cause les situations, les matières, les métiers, les études qui vont lui donner de l’énergie et lui permettre d’apprendre plus efficacement.

Bien entendu, les individus ne se réduisent pas à leur profil et il s’agira surtout de déterminer le moteur dominant parmi les 4 composantes.

Voici une description de ces 4 profils de motivation :

  • Quelle utilité ? La motivation dépend du degré d’utilité perçue de l’enseignement ou du métier. Ceux qui appartiennent à ce profil seront plus motivés pas des cours concrets et clairs. Dès qu’il sera question de choses abstraites dont l’utilité est beaucoup moins évidente, comme les mathématique ou l’histoire, par exemple, la motivation baissera. Les formations en alternance sont particulièrement adaptées à ce type de profil, ainsi que toutes les formations concrètes et pratiques.
  • Vais-je apprendre ? Ce sont les personnes motivés par la connaissance, l’impression d’apprendre quelque chose. ces personnes aiment le savoir et sont curieuses d’esprit. Elles aiment avoir beaucoup d’informations et ne connaissent pas de véritable problème de motivation pour apprendre, d’où une certaine aisance pour suivre des études supérieures. Ces profils seront à l’aide en classes prépas et à l’université. Dans leur vie professionnelle, ces personne s’épanouiront dans un métier qui leur permettra de continuer à apprendre toute au long de leur vie, elles seront toujours demandeuses de formation.
  • Avec qui ? La motivation est alors centrée sur les personnes. Les élèves dotés de ce profil aiment une matière s’ils apprécient l’enseignant et inversement. Dans leur futur métier, il seront très attentifs aux personnes qui les managent et à ceux qui font partie de leur équipe. L’ambiance de travail sera très importante pour eux. Pour un élève de ce type, il est primordial d’aller aux journées portes ouvertes des futurs établissements, de rencontrer les professeurs, les élèves, de se faire une idée de l’ambiance du lieu.
  • Où ça se situe ? C’est le besoin de situer les choses dans un plan ou dans une vision globale, dans un lieu. Les personnes qui sont de ce profil réclameront un plan du cours et voudront toujours savoir où ils en sont. Professionnellement, ce sont des individus qui auront besoin d’objectifs clairs sans lesquels ils seront complètement perdus.

Chaque élève, chaque étudiant, chaque adulte en formation trouvera donc un intérêt à connaître son profil de motivation pour apprendre plus efficacement et renforcer sa motivation.

Dans mes séances de coaching, c’est par le questionnement et l’écoute que je permets à chaque client de trouver son profil dominant. 

Le philosophe qui n’était pas sage

J’ai découvert récemment Laurent Gounelle et je viens de lire son roman, le philosophe qui n’était pas sage.

couverture du libre

 

Voici comment l’auteur parle de son livre :  « Cette histoire se déroule à l’autre bout du monde, et pourtant c’est une histoire sur nous, notre société, cette société qui a façonné malgré nous nos esprits et nos habitudes de vie. J’avais envie d’inviter chacun de nous à une prise de conscience, et oser la question : est-ce vraiment ce que nous voulons ?  »

Ce roman, c’est l’histoire de Sandro, un jeune philosophe dont la vie part en vrille suite à la disparition de sa femme, décédée par la faute d’une tribu d’Amérique du sud. Il se rend sur place, au cœur d’une forêt tropicale, avec un but en tête : se venger de ce peuple qui a détruit sa vie.

 

 

 

Au delà du roman en lui même, le thème de ce livre, c’est nous, ou plutôt notre modèle de société, qui peut nous sembler normal puisque nous l’avons toujours connu, mais qui mérite qu’on l’observe avec un œil neuf. Ce que nous déplorons parfois, quand notre regard se porte autour de nous, est, à un niveau différent, le reflet de nos propres modes de pensée, dont nous ne sommes pas toujours conscients. Notre modèle de société est à l’image de notre vision du sens de la vie. Ce roman pose donc la question de celui-ci.

Ce livre vient compléter une démarche de coaching puisqu’il nous apprend à regarder avec un oeil neuf, à remettre en cause nos croyances et à nous reconnecter avec nous-même. 

Certaines pages sur l’éducation sont également très intéressantes.  Quelques extraits :

« – Je me suis dit qu’on allait apprendre aux mômes, dès le plus jeunes âge, à être à côté de leur vie. On va les conditionner à être uniquement dans les pensées, dans le mental, quoi. (…). On va rien leur apprendre aux autres niveaux.

– C’est quoi les autres niveaux ?

– Eh, bien, Sandro dit que c’est apprendre à être bien dans sa peau, à l’écoute de son corps, apprendre à se connaître, à s’aimer, à avoir confiance en soi, à gérer ses émotions….(…) Bref, tout ce qui te permet de t’épanouir, quoi.  (…) Et on va pousser le bouchon un peu plus loin.

– Arrête…

– On va sabrer complètement leur confiance en soi : en classe, on va s’arranger pour jamais les valoriser, mais au contraire pointer du doigt la moindre erreur, la moindre petite faute…à longueur de journée.

– La maîtrese acceptera jamais ! »

A lire et à relire donc. 

Merci à Constance qui m’a fait découvrir ce livre et cet auteur. 

 

 

 

Découvrir ses DRIVERS pour provoquer le changement

Nous devons à Taibi Kahler la notion de « DRIVERS » ou « messages contraignants ». Il s’agit de décisions et d’automatismes pris dans notre enfance qui perdurent à l’âge adulte, jusqu’à ce que nous les remettions en question. Ces décisions enfantines constituent, même à l’âge adulte, un moteur fondamental de notre attitude et de nos comportements : les drivers commandent nos comportements. Afin de mieux se connaître, il est donc utile et parfois très éclairant d’identifier les drivers qui régissent, de manière non conscientes, notre mode de fonctionnement.

Les Drivers sont au nombre de 5

Ils correspondent à des injonctions que nous tentons en permanence de satisfaire. Nous avons tous un peu de tous les drivers en nous, mais en général, certains sont plus présents, en fonction de l’étape de notre vie.

  • Sois parfait ce sont les personnes qui ne se sentent pas bien tant qu’elles ne peuvent s’estimer parfaites, autant en termes d’actions que de connaissances. 
  • Fais des efforts : c’est l’injonction qui dit que le moyen de réussir est d’essayer, ce sont des personnes qui ne sont pas dans une logique de résultat, de réussite, qui se contentent de tenter.
  • Sois fort : ce sont les personnes qui ne montrent pas leurs sentiments et leurs émotions car elles considèrent que ce sont des signes de faiblesse. Leur satisfaction est importante quand l’objectif a été difficile à atteindre.
  • Dépêche-toi : ce sont ceux qui sont en permanence dans le résultat rapide, ils n’ont pas de patience, ils veulent aller vite en toute circonstance et sont dans l’économie de ressources. Ils ne travaillent correctement qu’avec des délais serrés. Ils veulent toujours se rajouter des choses à faire, se dépêcher et ont une mauvaise gestion de leur temps.
  • Fais-plaisir : ce sont les personnes qui croient qu’elles peuvent rendre les gens heureux et se sentent responsables des autres. Elles ont besoin d’obtenir l’amour des autres et font passer le plaisir des autres avant le leur. Elles n’ont pas conscience de leurs propres besoins.

 

 Et pour le coach, pourquoi travailler sur les drivers ?

1- identifier ses drivers pour comprendre son comportement

Le travail du coach sera de permettre à son client d’identifier ses drivers dominants, s’il estime que cela l’aidera à mieux mesurer ses choix et ses actions. L’identification des drivers permettra au client de prendre du recul par rapport à ses comportements habituels.

2- Utiliser les drivers comme ressources

Le coach s’attachera ensuite à mettre en lumière les bénéfices des drivers dominants de son client et à les utiliser comme ressources si cela permet à son client d’avancer vers l’atteinte de son objectif.

Tous les drivers ont des points positifs : le « sois fort » sait prendre des décisions sans état d’âme, le « fais plaisir » travaille bien en équipe, le « fais des efforts » adore la nouveauté….

3- Mettre en lumière les limites des drivers dominants et s’autoriser des permissions pour provoquer le changement

Le coach pourra également apprendre à son client à s’autoriser des permissions s’il sent que le driver dominant est limitant et empêche le client d’atteindre son objectif.

Le « sois parfait » a le droit de demander de l’aide, le « fais plaisir » à le droit de SE faire plaisir, le « sois fort » a le droit d’exprimer ses sentiments, le « dépêche toi » a le droit de prendre son temps et le « fais des efforts » a le droit de réussir.

Ainsi chacun de nous pourra choisir les permissions dont il a besoin pour progresser vers la réalisation de son objectif.

Et vous, quelles sont les permissions qui résonnent en vous ? 

Jobsenboite : testez le job de vos rêves !

logo jobs en boite

Jobsenboite.com est la première plateforme web qui propose des découvertes de métiers et d’entreprises en immersion. C’est le nouveau moyen de tester un métier avant de s’orienter ou de se réorienter ou tout simplement d’assouvir sa curiosité en partageant pendant quelques heures le quotidien d’un professionnel en exercice.

 

Si vous voulez tester un métier, c’est très simple :
  1. vous cherchez sur la plateforme le métier de votre choix en utilisant la recherche par catégorie, secteur et ville.
  2. Vous entrez en contact avec l’hôte qui propose la découverte de son métier, vous consultez sa fiche sur laquelle il se présente, indique ses tarifs, les formules possibles et ses disponibilités.
  3. Vous vous synchronisez pour définir le jour J.
  4. Vous payez sur la plateforme et c’est parti ! Les tarifs démarrent à 50€ la demi-journée d’immersion. Les hôtes proposent souvent 1/2 journée ou 1 journée, certains 2 jours.
Les professionnels ont également la possibilité de s’inscrire sur la plateforme pour faire découvrir leur métier, c’est le principe de cette plateforme collaborative basée sur le partage d’expérience.
Plus de 60 métiers sont aujourd’hui « testables » sur jobsenboite dans des domaines très variés : viticulteur, professeur de yoga, entrepreneur, directeur artistique, photographe, chef de projet, éducateur canin, boulanger, luthier…..Et si vous ne trouvez pas le métier que vous cherchez, vous pouvez aussi solliciter l’équipe de jobsenboite qui fera en sorte de vous trouvez ce dont vous avez besoin sur demande ! Bref, de quoi satisfaire les plus exigeants.

 

Ce service très concret s’inscrit de façon tout à fait complémentaire dans le cadre de prestation de coaching d’orientation pour des lycéens, étudiants ou encore dans le cadre d’un coaching de reconversion professionnelle.  Il va permettre une validation grandeur nature du travail fait en séance de coaching et sera une aide supplémentaire à la prise de décision. Pensez-y !

Bilan de compétences et coaching de reconversion : quelles différences ?

Vous êtes nombreux à me demander quelles sont les différences entre un processus de coaching axé sur la reconversion professionnelle et un bilan de compétences. Je vais essayer d’y répondre.

reorientationpro

Qu’est ce qu’un bilan de compétences ?

Le bilan de compétences a pour objectif d’aider le salarié à définir un projet professionnel réaliste et motivant. Soit le salarié a déjà en tête un projet, auquel cas le bilan sera utile pour clarifier les enjeux du repositionnement et vérifier la faisabilité de son projet. Soit le bilan va permettre de faire émerger une envie puis un projet et des étapes qui seront affinés.

Le bilan de compétences est aussi un bon moyen de prendre du recul par rapport à son travail, retrouver confiance en soi, et mieux se connaître.

Le bilan de compétences est un dispositif, encadré par la loi, dont la méthodologie respecte toujours 4 étapes :

1/ Analyse du parcours professionnel aboutissant à un bilan des compétences et aptitudes professionnelles

2/ Analyse des aspirations et de la personnalité

3/ Construction d’un projet professionnel en adéquation avec la réalité du marché et préparation d’un plan d’actions

4/ Synthèse du bilan avec remise d’un support écrit rédigé par le salarié

Qu’est ce que le coaching ?

 Le coaching consiste à accompagner des personnes (ou des groupes) dans la définition et l’atteinte de leurs objectifs, au bénéfice de la réussite de leur évolution personnelle et professionnelle. Le coaching met l’humain au centre et se caractérise par l’émergence des propres solutions de la personne (ou de l’équipe) et par la mise en place d’actions concrètes.

Il existe donc des similitudes entre les deux démarches lorsque l’objectif du coaché est de prendre un nouveau départ professionnel.

Pour autant, les deux méthodes présentent des différences notables, qu’il faut connaître avant de s’engager dans l’une ou l’autre :

– Le coach fait d’abord travailler son client sur son objectif, c’est à dire qu’il ne va pas se contenter de le demande initiale mais va creuser et clarifier cette demande pour comprendre vraiment ce que le client veut changer, pour quelles raisons et quels seront les bénéfices et les impacts sur son « environnement ». Le client va écrire et formaliser cet objectif à la demande du coach et va donc se trouver dans une dynamique de changement avec une motivation renforcée car il aura visualisé une situation de réussite et en aura compris les raisons profondes.

La posture du coach est fondamentalement différente de celle du consultant en bilan de compétences.

Le coach ne vous conseille pas, il vous permet de prendre du recul par rapport à votre situation actuelle et vous place dans une position de prise de décision. Personne ne décide à votre place. Le coach est dans l’accueil, l’écoute et l’acceptation inconditionnelle de votre situation, sans jugements, ni commentaires.

Le coaching est un processus adapté et complètement personnalisé, il n’y a donc pas de méthodologie imposée ou de nombres d’heures prévues à l’avance. Chaque coach adapte son processus et ses méthodes à son client. Certains ont besoin de passer plus de temps sur la connaissance de soi, d’autres doivent visualiser de façon plus approfondie chaque piste métier, c’est le travail du coach de trouver le bon tempo.

Enfin, c’est le client qui décide du nombre de séances de coaching et qui prend la décision d’arrêter lorsqu’il estime avoir atteint son objectif.  Il est libre de son processus et de sa durée. (et donc du coût associé).

Le coaching va explorer des dimensions plus personnelles telles que les valeurs, les besoins ou les drivers de son client, si cela est nécessaire à l’atteinte des objectifs et si le client est d’accord.

Le coach est formé à l’utilisation d’outils d’aide à la décision tels que le protocole de décision ou les domaines de conscience de Bateson.

– Enfin, un bilan de compétences aboutit rarement à une vraie reconversion, il conforte souvent le client dans le métier qu’il a choisi au départ d’une part, parce que le bilan met à jour les compétences professionnelles acquises, ce qui va beaucoup rassurer le client et le conforter dans ce qu’il sait faire et d’autre part parce que la phase d’ouverture et d’exploration des possibles est menée par le client seule et n’a pas lieu en séance. Le coach, lui, est très outillé pour ouvrir la réflexion de son client et s’attache à lui faire explorer des pistes nouvelles.

Pour terminer, il est important de préciser que dans les deux cas, bilan de compétences ou coaching de reconversion, c’est la personne qui vous accompagnera et votre investissement personnel qui feront toute la différence ! Prenez-donc le temps de bien choisir cette personne, quelle soit coach ou consultant, et interrogez-vous sur votre motivation.

Je m’aime donc je suis : comment développer l’estime de soi ?

Avoir une bonne estime de soi-même conditionne en grande partie le statut professionnel et les relations avec les autres.  C’est donc une des clés de travail en coaching et en développement personnel.

Comment faire pour maintenir son estime de soi à un bon niveau ?

Dans leur ouvrage, l’estime de soi, s’aimer pour mieux vivre avec les autres, Christophe André et François Lelord, décrivent les 9 clés de l’estime de soi. Ils nous incitent à parcourir ces différents domaines et à utiliser la technique des petits pas, c’est à dire, à choisir un seul objectif à la fois et à s’y atteler. Une fois que ce premier objectif sera atteint, il sera temps de s’en fixer un autre, mais pas avant.

Toute dynamique de changement doit se faire pas à pas pour ne pas se retrouver tétaniser par l’ampleur de la tâche d’une part et d’autre part, pour pouvoir profiter de chaque réussite et la célébrer. Le rôle du coach sera justement d’insister sur les réussites pour faire avancer son client et maintenir un niveau de motivation élevé.

Voici les 9 clés telles que définies par C. André et F. Lelord. Elles appartiennent à 3 domaines :

Le rapport à soi-même :

  • Se connaître : c’est la base, mais finalement, les occasions sont assez rares de se poser les vraies questions et de prendre le temps faire le point sur soi-même.
  • S’accepter, grâce à la prise de recul sur soi-même.
  • Etre honnête avec soi-même, ne pas se mentir

Le rapport à l’action : 

  • Agir
  • Faire taire le critique intérieur, ne pas laissez nos pensées brider nos actions.
  • Accepter l’échec, ne pas voir les choses en noir et blanc, se rappeler que les échecs sont bénéfiques et permettent de tirer des leçons.

Le rapport aux autres : 

  • S’affirmer, c’est la capacité à exprimer ce que l’on pense et ce que l’on veut.
  • Etre empathique : c’est la capacité d’écouter et de ressentir le point de vue de l’autre, de chercher à le comprendre et à le respecter, ce qui ne vaut pas forcément dire que l’on soit d’accord avec lui. C’est une des qualités des bons managers. L’empathie peut être inné chez certains mais on peut aussi apprendre à la développer.
  • S’appuyer sur le soutien sociale, c’est l’ensemble des relations que nous tissons avec notre entourage et l’aide que nous en tirons. Ces soutiens sont très bénéfiques à l’estime de soi.

Qu’en déduire dans le processus de coaching ?

Le coach va permettre à son client de comprendre à quel niveau d’estime de soi il se situe et envisagera avec lui les actions concrètes pour revenir au meilleur niveau possible. Il l’aidera à parcourir les 9 clés décrites ici en s’adaptant à sa problématique et en s’assurant que ce dernier évolue pas à pas vers l’atteinte de son objectif.

Le travail sur l’estime de soi n’est pas un passage obligé dans un processus de coaching, tout dépend de la demande de l’individu. En revanche, l’exploration du rapport à soi-même et en particulier le fait de développer sa connaissance de soi est un point de départ assez récurrent et  l’intérêt du coaching est justement de proposer toute une palette d’outils pour y parvenir. Le travail sur les valeurs est très pertinent sur ce point pour des adultes. Pour des jeunes, le photo-langage ou des petits exercices simples tels que le portrait chinois sont tout aussi efficaces et plus ludiques.

 

Lecture de fin d’année pour se fixer de bonnes résolutions

Devenir soi, le dernier livre de Jacques Attali

Devenir soi

Sortir du statut de « résignés-réclamants »

Jacques Attali nous donne dans ce livre une multitude d’exemples d’hommes et de femmes, de personnalités connues ou inconnues, d’artistes, de militants, d’entrepreneurs, d’hommes politiques qui ont décidé un matin de prendre le pouvoir sur leur vie, sans rien attendre des autres pour se construire un avenir comme ils l’avaient décidé. Ils rêvent leur vie et l’ont choisi. De Gandhi à Edward Snowden, de l’abbé Pierre à Bill Gates, de Thomas Edison à Salman Khan, les destins remarquables s’offrent à nous non comme des modèles, mais comme des preuves : chacun peut faire de son existence une vie, une vraie vie.

Attali cherche à nous montrer que tout n’est pas perdu, que nous avons un avenir et que chaque personne peut, si elle désire vraiment, sortir du statut de « résignés-réclamants » qu’il décrit au début du libre.

Tous ces exemples sont un signal d’espoir fort dans l’avenir et sont décrit comme les signes d’une « renaissance ».

Un chemin en cinq étapes

« A condition de le vouloir vraiment, de prendre le temps d’y réfléchir, il est possible, où que l’on soit, qui que l’on soit, de faire le métier dont on rêve, d’apprendre ce que l’on veut apprendre, de choisir librement son apparence, ses amours, sa sexualité, son lieu de vie, sa langue, de trouver et d’assumer qui on est vraiment. Et de refaire tous ces choix plusieurs fois au cours d’une vie, simultanément ou successivement. »

Pour devenir soi, Jacques Attali nous donne en quelque sorte le mode d’emploi et nous indique qu’il convient de parcourir un chemin en cinq étapes :

Etape 1 : La prise de conscience de notre aliénation, c’est à dire comprendre les contraintes qui nous sont imposées par la vie, les circonstances, les autres….

Etape 2 : se respecter et se faire respecter, réaliser qu’on a le droit d’être heureux, d’avoir une belle vie, de profiter du bon temps.

Etape 3 : Admettre sa solitude, c’est à dire ne rien attendre des autres et ne compter que sur soi-même.

Etape 4 : prendre conscience que sa vie est unique, que nous avons tous des dons, des talents spécifiques.

Etape 5 : On peut alors se trouver, se choisir, prendre le pouvoir sur sa vie, une fois que l’on a accomplit les étapes précédentes.

 

Un formidable élan  pour les lecteurs

Ces différentes étapes ne sont pas sans rappeler certaines étapes d’un processus de coaching, qui nécessite toujours une prise de recul sur la situation présente, qui permet au coaché de mieux se connaître, de découvrir ses talents, ses points forts, ses valeurs, qui permet d’apprendre à respecter ses besoins et ses limites, pour in fine guider le client vers l’objectif qu’il s’est lui-même fixé, un objectif qui ne dépend que de lui et non des autres.

Je conseille cette lecture à tout ceux ceux qui s’intéresse au coaching bien entendu et aussi à tous ceux qui refusent de se résigner et qui veulent changer leur quotidien car il vous donnera un formidable élan en vous rappelant que tout est possible. De quoi alimenter votre liste de bonnes résolutions du début d’année !