Découvrir ses DRIVERS pour provoquer le changement

Nous devons à Taibi Kahler la notion de « DRIVERS » ou « messages contraignants ». Il s’agit de décisions et d’automatismes pris dans notre enfance qui perdurent à l’âge adulte, jusqu’à ce que nous les remettions en question. Ces décisions enfantines constituent, même à l’âge adulte, un moteur fondamental de notre attitude et de nos comportements : les drivers commandent nos comportements. Afin de mieux se connaître, il est donc utile et parfois très éclairant d’identifier les drivers qui régissent, de manière non conscientes, notre mode de fonctionnement.

Les Drivers sont au nombre de 5

Ils correspondent à des injonctions que nous tentons en permanence de satisfaire. Nous avons tous un peu de tous les drivers en nous, mais en général, certains sont plus présents, en fonction de l’étape de notre vie.

  • Sois parfait ce sont les personnes qui ne se sentent pas bien tant qu’elles ne peuvent s’estimer parfaites, autant en termes d’actions que de connaissances. 
  • Fais des efforts : c’est l’injonction qui dit que le moyen de réussir est d’essayer, ce sont des personnes qui ne sont pas dans une logique de résultat, de réussite, qui se contentent de tenter.
  • Sois fort : ce sont les personnes qui ne montrent pas leurs sentiments et leurs émotions car elles considèrent que ce sont des signes de faiblesse. Leur satisfaction est importante quand l’objectif a été difficile à atteindre.
  • Dépêche-toi : ce sont ceux qui sont en permanence dans le résultat rapide, ils n’ont pas de patience, ils veulent aller vite en toute circonstance et sont dans l’économie de ressources. Ils ne travaillent correctement qu’avec des délais serrés. Ils veulent toujours se rajouter des choses à faire, se dépêcher et ont une mauvaise gestion de leur temps.
  • Fais-plaisir : ce sont les personnes qui croient qu’elles peuvent rendre les gens heureux et se sentent responsables des autres. Elles ont besoin d’obtenir l’amour des autres et font passer le plaisir des autres avant le leur. Elles n’ont pas conscience de leurs propres besoins.

 

 Et pour le coach, pourquoi travailler sur les drivers ?

1- identifier ses drivers pour comprendre son comportement

Le travail du coach sera de permettre à son client d’identifier ses drivers dominants, s’il estime que cela l’aidera à mieux mesurer ses choix et ses actions. L’identification des drivers permettra au client de prendre du recul par rapport à ses comportements habituels.

2- Utiliser les drivers comme ressources

Le coach s’attachera ensuite à mettre en lumière les bénéfices des drivers dominants de son client et à les utiliser comme ressources si cela permet à son client d’avancer vers l’atteinte de son objectif.

Tous les drivers ont des points positifs : le « sois fort » sait prendre des décisions sans état d’âme, le « fais plaisir » travaille bien en équipe, le « fais des efforts » adore la nouveauté….

3- Mettre en lumière les limites des drivers dominants et s’autoriser des permissions pour provoquer le changement

Le coach pourra également apprendre à son client à s’autoriser des permissions s’il sent que le driver dominant est limitant et empêche le client d’atteindre son objectif.

Le « sois parfait » a le droit de demander de l’aide, le « fais plaisir » à le droit de SE faire plaisir, le « sois fort » a le droit d’exprimer ses sentiments, le « dépêche toi » a le droit de prendre son temps et le « fais des efforts » a le droit de réussir.

Ainsi chacun de nous pourra choisir les permissions dont il a besoin pour progresser vers la réalisation de son objectif.

Et vous, quelles sont les permissions qui résonnent en vous ? 

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