La génération Z : qui sont les collégiens et lycéens de 2015 ?

Après les générations X et Y, les collégiens et lycéens de 2015 sont la génération Z. 

image étudiants

Ce terme désigne l’ensemble des individus nés à partir de 1995 qui ont grandi avec les technologies de l’information, Internet et ses réseaux sociaux. Une hyperconnectivité innée qui la différencie de son aînée, la génération Y (qui a dû, elle, apprendre à se servir d’Internet), et qui lui vaut également l’appellation de “Génération C” – pour Communication, Collaboration, Connexion et Créativité.

Cette génération est sur-informée et baigne dans une démocratisation de l’accès à la connaissance grâce à internet. Les enseignants ou les parents ne sont plus les seules voies d’accès à la connaissance : internet crée un biais très important dans la relation aux savoirs et un terreau d’indépendance pour les jeunes.

La génération Z n’a pas connu de guerre sur son territoire mais n’a connu que la crise. Les réseaux sociaux et la culture web, très égalitaires et très horizontaux, jouent un rôle déterminant dans leur quotidien.

Quelles en sont les conséquences sur leurs traits de caractère, leurs valeurs ? En quoi est ce que ce contexte modifie leur rapport à l’apprentissage, à l’orientation, à la réussite ?

  • Ils ont à la fois une grande lucidité sur le monde qui les entoure et sont de grands idéalistes.
  • Ils sont multitâches et ont besoin d’aller vite.
  • Ils remettent en cause les autorités du savoir, se considèrent les égaux de leurs enseignants et accompagnants. Tout se discute et tout se négocie donc, comme sur les réseaux sociaux. Ils cherchent à remplacer les schémas de subordination et manifestations d’autorité verticale par une relation personnelle non hiérarchique. Sur la scolarité, ils ont donc du mal à accepter le cadre, la rigidité de certains professeurs, ils négocient leurs notes.
  • Ils veulent être engagés et acteurs de leur vie. C’est flagrant en classe où ils ne s’impliquent vraiment dans le déroulé du cours qu’une fois qu’ils en sont devenus co-acteurs et y prennent part activement. Alors seulement on les sent motivés, désireux d’apprendre et de participer et on parvient à d’excellents résultats car ils ont une réserve de créativité considérable et beaucoup d’enthousiasme.
  • Ils sont marqués par une grande timidité et une retenue face aux contacts directs. Ils ont une perception biaisée de l’altérité qu’ils pratiquent via les réseaux sociaux et qui leur permet de se soucier vraiment des autres mais seulement de ceux avec qui ils ne sont pas en contact direct.
  • Le poids de l’affect est prépondérant chez eux. Déjà perceptible chez leurs aînés, ce poids de l’affect s’est affirmé au cours des dernières années au point de devenir un trait distinctif essentiel, une vraie marque de fabrique de la génération Z.  La vision de leur avenir se définira en fonction de ce critère désormais décisif de choix. Raison pour laquelle, l’entreprise, pour eux, c’est la start-up : l’aventure avec les copains. Dans tous les domaines de la vie ils sont dans le contrat affectif et cela se prolonge dans les choix d’orientation.
  • Les Z sont dans un rapport de donnant-donnant. Dans une notion de réciprocité basée sur une logique forte de confiance. Si bien qu’il ne faut surtout pas les trahir sur les engagements pris.
  • Ils sont à la recherche du plaisir, du sens, de l’authenticité et de leur épanouissement. En toute action, ils vont chercher à se faire plaisir

Nous pouvons d’ores et déjà comprendre d’après ces traits de caractère que la génération Z va :

  • bouleverser les modes d’éducation et de transmission du savoir en particulier la posture des enseignants et des accompagnements.
  • remettre en cause les anciens schémas de réussite de leurs parents.
  • obliger les éducateurs à repenser les outils de la motivation et de l’orientation.

Dès lors, il devient tout à fait pertinent de penser l’orientation scolaire et l’accompagnement à la scolarité à travers un processus centré sur le jeune, respectueux de son intégrité, ayant pour finalité l’autonomie et la construction identitaire : le coaching.

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