L’intérêt du travail sur les valeurs

Qu’est ce qu’une valeur ?

Nos valeurs permettent de nous définir en tant que personne unique, elles sont garantes du sens que nous donnons à notre vie. On trouve ses valeurs en répondant aux deux questions :

  • qu’est ce qui est important pour moi ?
  • qu’est ce qui me définit en tant que personne ?

Les valeurs d’un individu sont valables dans les différents aspects de sa vie, dans les domaines professionnels et personnels, elles sont globales. Les valeurs ne relèvent pas du devoir ou de la contrainte, elles sont naturelles.

Nos valeurs sont présentes dans nos émotions. La dernière fois que vous avez été très énervé, probablement qu’une de vos valeurs socle n’était pas respectée. A l’inverse, si vous réfléchissez aux situations, aux événements qui vous procurent de la joie et de l’énergie, vous devriez découvrir une valeur importante pour vous.

Pourquoi mettre à jour ses valeurs ?

Nous connaissons tous nos valeurs mais de façon inconsciente. Le travail du coach consiste à les mettre en lumière, à permettre à son client de les verbaliser et donc de les respecter.

Nos valeurs sont nos sources d’énergie et de motivation. Pour agir avec efficacité, nous avons besoin d’être en phase avec ces dernières. Nourrir ses valeurs procure également un fort sentiment de bien-être et de cohérence, on se sent à sa place tout simplement car on respecte ses fondamentaux, on donne un sens à sa vie.

Nos valeurs, une fois mise à jour, vont également nous servir à prendre des décisions cohérentes. Tout projet, professionnel ou personnel, doit être passé au crible du questionnement sur les valeurs. Par exemple dans le cas d’un changement de poste, le coach pourra interroger son client :

  • en quoi votre job actuel nourrit-il vos valeurs ?
  • ce nouveau job va-il vous permettre de satisfaire davantage vos valeurs ?

Zoom2Choose, une démarche d’aide à l’orientation par la photo

Zoom2Choose est un outil d’aide aux choix d’orientation professionnelle des élèves et des jeunes en démarche d’insertion, c’est à dire des jeunes qui veulent s’insérer rapidement dans la vie active via des études courtes.

Zoom2Choose fournit des informations pour que les jeunes puissent définir des secteurs professionnels à explorer, préciser des représentations professionnelles et élargir leurs choix. C’est un outil d’exploration qui constitue un bon support à la réflexion et qui doit être utilisé avec un professionnel de l’orientation.

 

Zoom2Choose est composé d’une application informatique à destination du jeune. Sur 10 planches présentées successivement il s’agit de classer 12 photos dans son ordre de préférence. Chaque photo est reliée à des métiers, des profils professionnels, des activités et des conditions de travail. A l’issue du classement, un rapport est édité. Il présente :

  • les 20 photos classées en premier et deuxième choix sur chaque planche;
  • les 10 photos classées en dernier sur chaque planche ;
  • les mots-clefs issus des 20 photos et ceux issus des 10 photos avec une identification de ceux qui sont présents à la fois dans les photos classées en premier/deuxième et en dernier choix.

Le rapport édité par l’application constitue un bon support de construction du projet professionnel à condition de respecter la cible : les jeunes désireux de s’insérer rapidement dans le monde du travail.

Plus d’infos ICI

Trois moyens efficaces pour renforcer l’estime de soi

Renforcer l’estime de soi, voila une demande récurrente en coaching.

Pour ceux qimage estime de soiui ont une estime de soi faible et instable, rassurez-vous, ce n’est pas définitif même si on vous a toujours dit que c’est un héritage de votre enfance. C’est tout à fait vrai. Cependant, ce qu’on a oublié de vous dire c’est qu’il est toujours possible d’inverser la tendance. Il est important d’apprendre à se valoriser pour une plus grande sérénité et pour oser agir car une estime de soi trop basse nuit à nos capacités d’action et nous incite le plus souvent à ne rien faire par peur de l’échec ou des erreurs.

Commencez par suivre ces 3 conseils simples pour enclencher une dynamique positive de changement :

  • Prendre soi de soi et savourer tout ce qui nous fait plaisir

Encore fait-il réussir à identifier nos sources de plaisir ! Ce sera la première étape et ce n’est finalement pas si compliqué. Savoir ce qui nous procure du plaisir et de l’énergie, c’est déjà faire un grand pas dans la connaissance de soi et c’est un préalable pour s’accorder de l’attention et donc commencer tout doucement à reconnaître sa propre valeur et à se respecter. Les plaisirs les plus fondamentaux sont souvent les plus simples, nul besoin d’aller réfléchir des heures.

Il faut ensuite se forcer à se faire plaisir chaque jour, même sur un temps très court et surtout prendre le temps de savourer et de profiter de ces plaisirs.

  • Connaître et admettre ses qualités

Etape 2, il est indispensable, de connaître, reconnaître et accepter nos qualités et nos compétences et pour cela, il faut les lister et illustrer chacune d’entre elle par des preuves et des situations précises.

On peut aussi demander à nos proches quelles sont les principales qualités qu’ils nous reconnaissant et comparer si la vision que nous avons de nous-même correspond à celles des autres. Le résultat peut-être surprenant et toujours intéressant.

  • Faire taire le critique intérieur qui ruine en permanence notre estime de nous-même

Nous sommes souvent très sévère avec nous-même et nos petites voix intérieures nous répètent souvent  « tu es nul(le) », « tu n’y arriveras jamais » etc… Et si nous apprenions à nous parler avec gentillesse et humanité au lien de pointer en permanence les manques et les erreurs ?

Là encore, il faudra commencer par lister les voix intérieures désagréables, les comprendre, les accueillir. Dans un deuxième temps, nous pourrons réfléchir à les remplacer par des message plus valorisants. Une seule règle à respecter : ne pas se tromper soi-même en s’envoyant des messages positifs sans fondement. Des messages positifs et valorisants, oui, mais avant tout des messages réalistes et bienveillants, orientés vers l’action.

Pour en savoir plus, n’hésitez pas à démarrer un programme de coaching. Une estime de soi stable et élevée est un atout pour la vie.

J’ai découvert la réflexologie plantaire

Aujourd’hui, j’ai découvert la réflexologie plantaire grâce à Gersende Censier.

image bien-être

La réflexologie est une thérapie manuelle et naturelle qui permet de stimuler avec une simple pression des doigts des zones particulières de la voûte plantaire, appelées zones réflexes. Elle agit directement sur l’organisme de l’individu en stimulant un organe précis pour soulager certains troubles.

La réflexologie procure des bienfaits physiques et psychiques :

  • harmonise les fonctions vitales, améliore la circulation sanguine, lutte contre les tensions musculaires, migraines, insomnies, troubles digestifs, stress…
  • bien-être, lacher-prise, décontraction mentale, évacuation des émotions négatives.

Gersende m’a fait découvrir son art avec beaucoup de passion et de professionnalisme, le tout en 30 minutes chrono, même si ça peut aussi durer 3 heures. Confortablement installée dans une chaise longue pliante, j’ai pu constater à quel point la réflexologie procure un bien-être immédiat et une décontraction en profondeur. J’ai également eu droit à des conseils de santé avisés.

La réflexologie présente une bonne complémentarité avec le coaching, en particulier sur des problématiques de gestion du stress et de décontraction. Nous allons y réfléchir à deux mais pas tout de suite car pour l’instant je dois me décontracter pour poursuivre les bienfaits de la séance. A suivre !

Merci Gersende pour cette belle découverte.

La typologie RIASEC, pourquoi l’utiliser en coaching d’orientation ?

Qu’est ce que le modèle RIASEC ?

Le modèle RIASEC ou code Holland, mis au point par le psychologue John L. Holland, est une théorie sur les carrières et les choix vocationnels qui s’appuie sur les types psychologiques. Cette typologie est toujours la plus utilisée en France et dans le monde pour l’orientation scolaire et professionnelle.

Le modèle identifie 6 types de personnalités en milieu professionnel qui sont à mettre en lien avec les intérêts professionnels.

  • Réaliste : il est débrouillard et pragmatique. Le réaliste aime le concret, le terrain.
  • Investigateur : c’est un intellectuel, il est curieux et analytique. L’investigateur aime résoudre des problèmes, a besoin de comprendre. Il est à l’aise avec les connaissances théoriques.
  • Artiste : il agit par rapport à ce qu’il ressent, il a de l’intuition. L’artiste aime créer, est non conformiste. Il a besoin d’un environnement de travail différent et apprend par l’expérimentation.
  • Social : il est bienveillant, chaleureux. Il aime les relations et a besoin de communiquer, d’enseigner, d’aider. Le social aime apprendre par le travail d’équipe et la collaboration.
  • Entrepreneur : il est ambitieux, convaincant.  Il aime diriger, vendre, motiver. Il est à l’aise dans un environnement compétitif et apprend en situation.
  • Conventionnel : il est ordonné, méticuleux. Il est structuré, procédurier, aime le travail de bureau. Le conventionnel a besoin de consignes et de méthodes pour apprendre.

modèle riasec

Pourquoi l’utiliser en coaching d’orientation : un outil de réflexion et d’ouverture

Je précise tout d’abord qu’il faut toujours être très prudent dans l’utilisation des tests et qu’il faut veiller à ne pas enfermer le jeune dans une case ou une typologie parce que sa personnalité est en pleine construction d’une part et d’autre part parce que toute personne a le droit de changer et de faire évoluer ses comportements quel que soit son âge.

L’intérêt de la typologie RIASEC est justement de situer un profil en pourcentage par rapport à chaque type, ce qui permet de comprendre que toute personne conjugue plusieurs types en proportions diverses et c’est le tiercé des trois types les plus forts qui est significatif. Le coach pourra utiliser efficacement cette typologie en complément du questionnement quand le jeune travaillera sur la partie « Mieux se connaître ». C’est un bon outil de prise de recul qui vient alimenter une réflexion déjà amorcée.

Un autre point fort du RIASEC est d’ouvrir de larges perspectives de métiers, En effet, ce test n’aboutit pas à un seul métier, mais indique quels styles d’activité pourraient le plus convenir et explique pourquoi. Il indique si votre profil est en adéquation avec 80 groupes de professions représentant plus de 900 métiers… C’est donc un excellent outil d’ouverture qui permet d’éviter qu’un jeune ne se focalise trop vite sur un seul choix ou pour aider un autre qui n’a aucune idée de ce qu’il pourrait faire plus tard.

Le test RIASEC peut également conforter une attirance en étant utilisé à l’envers : lorsqu’une idée de métier plaît et semble convenir, il est possible de revenir au profil professionnel pour voir s’il correspond bien au type de personnalité du jeune.

En résumé, un test basé sur la typologie RIASEC est un bon outil de réflexion et d’ouverture à utiliser en complément d’un coaching d’orientation.

29% des étudiants regrettent leur choix d’orientation

Voici les chiffres clés d’une enquête sur l’orientation des étudiants réalisées en Avril 2015 par Opinionway pour Linkedin.

 

  • Des étudiants qui ont les pieds sur terre et qui ont bien pris conscience de l’importance des études supérieures : 88% d’entre eux pensent que le diplôme qu’ils préparent va avoir une grande influence sur leur future carrière.
  • Un accompagnement à l’orientation qui se révèle toujours plus indispensable : 
    • Près d’un étudiant sur deux ne savait pas ce qu’il voulait faire au moment de son choix d’orientation.
    • Pus des deux-tiers des étudiants auraient aimé être davantage accompagné dans leur orientation principalement au niveau lycée.
    • 29% des étudiants regrettent leur choix d’orientation. 
    • 24% des étudiants ont déjà changé d’orientation à un moment au cours de leurs études.

Lycéens, en cette période de rentrée, c’est le moment de faire le point sur vos choix d’orientation et de démarrer un coaching pour avoir les idées claires avant les grandes échéances APB. Pensez-y !

Retrouvez toute l’étude ICI

 

Petit éclairage sur la psychologie positive

Le terme est hautement à la mode et on ne compte plus le nombre de livres, d’articles ou de magazines qui traitent de la psychologie positive.

Je souhaite vous apporter un rapide éclairage historique sur ce concept et vous en dire plus sur l’utilisation que j’en fais au cours de mes séances de coaching.

 

 

D’où vient la pensée positive ?

L’histoire de la pensée positive remonte au début du XXe siècle, lorsqu’un pharmacien français, Emile Coué, découvre avec ses clients le pouvoir de l’autosuggestion positive (le fait de se répéter des phrases positives pour améliorer son quotidien). Selon lui cette méthode, autant préventive que curative, permet de ressentir un mieux-être psychologique et physique. C’est la fameuse « méthode Coué« . Il la théorise à travers son manuel La maîtrise de soi-même par autosuggestion consciente, publiée en 1926.

Bien plus tard, en 1998, un professeur à l’université de Pennsylvanie, Martin Seligman, lance une nouvelle discipline psychologique consacrée aux aspects positifs de l’existence, baptisée « psychologie positive ». Au lieu de se poser la question de ce qui ne va pas dans nos vies, lui et ses confrères chercheurs décident de mener des études sur individus « épanouis » afin d’en dégager des leçons applicables au plus grand nombre. Parmi les différentes pistes d’études de la psychologies positives se dégage ce qui va devenir un « outil » pour une nouvelle génération de psychologues, la pensée positive. Le postulat de départ des théoriciens de la pensée positive est simple : les optimistes vivent plus longtemps et en meilleure santé.

Une utilisation possible : le pouvoir de la visualisation positive

J’utilise pour ma part beaucoup de techniques de visualisation, c’est à dire que je propose à mes clients d’imaginer, de me décrire en détails des situations de réussite ou des comportements qu’ils seront capables de mettre en oeuvre une fois leur objectif atteint. Les récentes études en neurosciences le prouvent: le cerveau ne fait pas la différence entre ce que l’on vit et ce que l’on visualise. C’est pour cette raison que l’on pleure au cinéma !

De la même façon, lorsque je prépare un  étudiant pour un entretien, je vais l’aider à « vivre » l’entretien en avance de façon complètement détendue et avec une attitude confiante. Le jour de l’entretien, son cerveau aura l’impression d’avoir déjà vécu ce moment et se remettra plus facilement dans le même état émotionnel.

La même technique s’utilise avec une grande efficacité en gestion du stress.

Mes exercices préférés

Voici quelques exercices pratiques que je conseille souvent à mes clients et qui vont contribuer à les mettre dans une dynamique de changement et dans un état d’esprit plus positif :

  1. se faire plaisir tous les jours : le travail sur les plaisirs fait partie intégrante du coaching de développement personnel, chacun doit connaître ses sources de plaisir qui sont aussi des sources d’énergie et il est important de se faire plaisir quotidiennement et de revivre chaque soir les sensation associées.
  2. faire le bilan de sa journée et repérer chaque jour au moins 3 sources de fierté : « je suis fière (fier) de moi aujourd’hui parce que… ».
  3. bannir les formulations négatives. Le cerveau ne comprend pas la négation. Si vous vous dîtes par exemple : « je ne veux plus accepter tout ce que l’on me demande », le cerveau ne va retenir que la fin de la phrase. Il est beaucoup plus utile de transformer cette phrase en un objectif concret et positif par exemple : « je veux apprendre à dire non » ou « je veux me concentrer sur mes actions prioritaires ».

Au début, ces exercices sont difficiles et après, vous ne pourrez plus vous en passer, essayez !

Sources sur la partie historique: http://www.lexpress.fr/styles

La magie des questions ouvertes

L'art du questionnement

Le coaching trouve ses sources d’inspiration dans les sciences humaines et en particulier dans l’art du questionnement, la fameuse maïeutique de Socrate. L’une des clés d’un questionnement efficace est l’utilisation des questions ouvertes. Essayons de comprendre pourquoi.

Qu’est ce qu’une question ouverte ?

Une question ouverte est une question qui commence par un pronom interrogatif : « qui, que, quoi » ou par « comment, combien, où et quand ». Elle appelle une réponse qui contient des informations factuelles et précises.  C’est l’inverse d’une question fermée qui n’appelle que des réponses binaires :  oui ou non, vrai ou faux, 1 ou 2…

Les questions ouvertes permettent donc d’aller chercher des informations, c’est une méthode d’investigation qui va permettre à notre cerveau d’ouvrir une réflexion qui fournit suffisamment d’informations pour accéder à une réponse personnelle et complète.

 A l’inverse, les questions fermées permettent à notre cerveau de faire du tri et de déduire mais ne permettent pas d’obtenir suffisamment d’informations. Par ailleurs, le questionnement fermé induit souvent une réponse, ce qui fausse donc le dialogue.

En pratique, qu’est ce que ça donne ?

Parents, essayez avec vos enfants. Au lieu de leur  dire : « est ce que ta journée s’est bien passée ? », dîtes plutôt : « comment s’est passée ta journée aujourd’hui ? « . Vous constaterez par vous-mêmes que vous apprendrez beaucoup plus de choses sur la journée de votre enfant, vous ouvrez ainsi le dialogue, vous laissez une porte ouverte sur une vraie discussion.

Managers, lorsque votre collaborateur sort d’une réunion compliquée. Au lieu de dire : »est ce que la réunion s’est bien passée ? »,  dîtes plutôt : « comment s’est passée ta réunion ? « . Votre collaborateur vous sentira plus à l’écoute et plus « de son côté », plus près à gérer une éventuelle difficulté. La première question ne peut qu’appeler qu’une réponse positive, ce qui peut mettre votre collaborateur mal à l’aise.

Entraînez-vous à poser des questions ouvertes et constater les effets autour de vous ! 

Comment renforcer la motivation de vos enfants ?

Je suis désormais rédactrice sur le site apprendreaapprendre.com et voici le premier article que j’ai écrit pour eux sur un sujet qui me tient à coeur qui est la motivation des enfants.

 

Motivation

Nombre de collégiens ou de lycéens se laissent porter par l’environnement et n’ont pas encore pris conscience de ce dont ils avaient envie pour l’avenir. Comment réussir à faire naître puis à renforcer leur motivation pour construire leur projet professionnel et prendre en main leur avenir ?

 

 

Un peu de théorie

La motivation est « l’ensemble des causes, conscientes ou inconscientes, qui sont à l’origine du comportement individuel. On distingue la motivation intrinsèque de la motivation extrinsèque. »

La motivation intrinsèque signifie que l’on pratique une activité pour le plaisir et la satisfaction que l’on en retire. Une personne est intrinsèquement motivée lorsqu’elle effectue des activités volontairement et par intérêt pour l’activité elle-même sans attendre de récompense ni chercher à éviter un quelconque sentiment de culpabilité. Selon les théories modernes de la motivation, trois besoins fondamentaux constituent les fondements de la motivation intrinsèque :

– le besoin d’auto-détermination : C’est le besoin de toute personne de pouvoir choisir ses comportements. Tout ce qui est ressenti comme pression, contrainte, contrôle, réduit l’autodétermination et fait baisser la motivation intrinsèque.

– le besoin de compétence : c’est le besoin de chacun de se sentir en situation de réussite, ce qui augmente le sentiment de compétence.

– le besoin d’appartenance sociale : il correspond à la nécessite d’entretenir avec autrui des relations enrichissantes et satisfaisantes.

La motivation extrinsèque signifie que le sujet agit dans l’intention d’obtenir une conséquence qui se trouve en dehors de l’activité même, par exemple, recevoir une récompense, éviter de se sentir coupable, gagner l’approbation sont des motivations extrinsèques.

Dans le monde scolaire, les exemples de motivation extrinsèque ne manquent pas : travailler pour obtenir de bonnes notes ou pour éviter les mauvaises, ou encore pour faire plaisir à ses parents, voire à ses professeurs.

En tant que parent, il faut donc réussir à activer en permanence des deux leviers.

Comment activer la motivation extrinsèque ? Ecouter vos enfants et félicitez-les pour leurs comportements positifs !

En tant que parent, il ne faut jamais oublier que nos enfants (et même les grands !) sont en permanence en recherche de signes de reconnaissance. Ils veulent par-dessus tout gagner notre attention et obtenir des compliments. En montrant à nos enfants que nous sommes vraiment à l’écoute et en les félicitant sur tout ce qu’ils font de positifs nous activant chez eux un puisant levier de motivation. Essayez, c’est surprenant !

Deux choses à faire pour mettre en pratique :

Eviter les jugements sur votre enfant et apprenez à constater de façon factuelle, vous lui éviterez ainsi le sentiment de culpabilité. Votre enfant doit se sentir compris, écouté, dans tous les cas, sur tout ce qu’il vous dit, quel que soit le contenu. Le simple fait de parler et de décrire sa situation présente donc un intérêt pour lui puisque cela lui permet de se décharger sans culpabilité s’il n’y a pas de jugement de votre part.

Utilisez les techniques de renforcement positif : habituez-vous à félicitez votre enfant sur tout ce qu’il fait de bien, même les plus petites choses, même ce qui nous vous semble pas important. Vous lui permettez ainsi de se sentir récompensé dans ses efforts. Evitez soigneusement d’insister sur les comportements négatifs, n’en parlez pas. Votre enfant rentre à la maison avec un 18 en maths et un 8 en anglais, félicitez-le chaudement pour les maths et ne faîtes pas de commentaires sur l’anglais. Si vraiment vous ne pouvez pas vous en empêcher, restez factuel : « tu as eu 8/20, c’est en dessous de la moyenne » et exprimer vos sentiments négatifs sans jugement : « je suis contrarié de cette mauvaise note. »

Retenez que c’est l’attitude parentale qui va créer un environnement favorable et que c’est le type de relations proposées qui donnent un cadre à la motivation.

Retrouvez cet article sur apprendreaapprendre

Ce qu’il faut savoir sur la réforme du collège

La réforme du collège, tout le monde en parle mais personne ne sait vraiment de quoi il s’agit précisément. Elle a pour but de permettre à tous de mieux apprendre pour mieux réussir. Je vous fais un petit récapitulatif des mesures phares et vous donne mon avis sur son efficacité.

Image réforme du collège

Un constat qui met tout le monde d’accord : il y a urgence à réformer

Aujourd’hui, le collège ne garantit plus l’acquisition des connaissances de base.  En 10 ans, les élèves français ont régressé en français, en maths, en histoire : les évaluations nationales et internationales sont sans appel. Pire encore, le collège aggrave la difficulté scolaire, particulièrement dans les disciplines fondamentales. 

Sur l’apprentissage des langues, en 2008, lors du TOEFL (Test of English as a Foreign Language), les candidats français (en fin de lycée) arrivent tout juste au niveau attendu. La France se classe au 69e rang du classement mondial (109 pays).

Les principales mesures de la réforme du collège

  • La création des EPI (Enseignements Pratiques Interdisciplinaires): une nouvelle pratique pédagogique pour que les élèves s’approprient mieux les connaissances.
    • Les EPI permettront aux élèves de comprendre le sens de leurs apprentissages en les croisant, en les contextualisant et en les utilisant pour réaliser des projets collectifs concrets.
    • Ces projets s’inscriront dans l’un des huit nouveaux thèmes de travail correspondant aux enjeux du monde actuel : développement durable; sciences et société; corps, santé et sécurité; information, communication, citoyenneté; culture et création artistiques; monde économique et professionnel; langues et cultures de l’Antiquité; langues et cultures régionales et étrangères.
    • Ces temps de travail sont des moments privilégiés pour mettre en œuvre de nouvelles façons d’apprendre et de travailler pour les élèves. Ils développeront l’expression orale, l’esprit créatif et la participation.
    • Les projets sont pris en charge par les enseignants de toutes les matières qu’ils sollicitent. Ils définissent en équipe les contenus des cours.

Mon avis : les EPI sont une excellente façon de faire rentrer les intelligences multiples et les nouvelles façon d’apprendre au collège et donc de favoriser la réussite et la motivation de tous. Problème : comment fait-on dans les collèges ou les professeurs n’auront pas envie de s’investir dans ces nouveaux formats de cours très innovants et très éloignés de ce qu’ils ont l’habitude de faire?

  • La LV1 enseignée dès le CP, la LV2 dès la 5e.

Mon avis : La LV1 dès le CP, c’est indispensable. La LV2 pour tous dès la 5ème, c’est bien mais pourquoi en profiter pour supprimer les classes bi-langues qui permettaient justement de conserver dans des collèges de quartier de bons élèves et de tirer tout le monde vers le haut ?

  • Créer plus de temps d’accompagnement personnalisé pour tous les élèves.
    • En 6e, tous les élèves auront 3 heures d’accompagnement personnalisé afin que la transition école-collège se fasse dans les meilleures conditions. On y fera acquérir plus explicitement les méthodes : prendre des notes, apprendre une leçon, faire des révisions, comprendre et rédiger un texte écrit, faire une recherche documentaire, etc.
    • En 5e, 4e et 3e, les élèves auront au minimum 1 heure d’accompagnement personnalisé permettant l’explicitation des attendus, l’approfondissement, l’entraînement, la construction de l’autonomie.

Mon avis : les temps d’accompagnement personnalisés sont une bonne initiative. En revanche, ils ne doivent pas se faire au détriment des matières fondamentales qui doivent rester la priorité et surtout, ils nécessitent une vraie formation des enseignants pour que ces temps soient efficaces.  Comment va-ton intégrer dans l’emploi du temps 3 heures supplémentaires en 6ème ?

  • Donner de plus grandes marges d’initiative aux enseignants : 20 % du temps consacré aux nouvelles modalités d’enseignement.

Mon avis : c’est une bonne idée de donner plus de latitude à ceux qui connaissent le mieux leurs élèves mais cela ne risque t-il pas de créer des différences encore plus fortes que précédemment entre les collèges ou des professeurs convaincus joueront le jeu avec plaisir et conviction et les autres….

En conclusion, la confiance dans la capacité des équipes pédagogiques et éducatives à définir les réponses aux besoins de leurs élèves est une des clés de la réussite de cette réforme.

Elles disposeront d’une réelle capacité d’initiative. Au total, les nouvelles modalités d’enseignement (les enseignements pratiques interdisciplinaires, l’accompagnement personnalisé et le travail en petits groupes) représenteront 20 % du temps des enseignants qu’il leur reviendra d’organiser (en conseil pédagogique) en fonction des besoins des élèves. Pour l’apprentissage des élèves, ils représenteront 4 à 5 heures chaque semaine.

Je crains que, loin de gommer les différences, cette réforme ne les renforce encore davantage. Une certitude en tout cas : l’adhésion des enseignants est un pré-requis non négociable !