Ecoles post-bac : réussir son entretien de motivation

Les entretiens de motivation pour rentrer en école de commerce, d’ingénieur ou en IEP ne s’improvisent pas. Ils doivent être soigneusement préparés pour faire passer les bons messages au jury.

Quelques règles à garder en tête

L’entretien commence dans la plupart des cas par une question générale du type : « présentez-vous » ou « qu’est ce qui vous amène ici ?  » Cette question donne l’opportunité au candidat de parler en premier et donc de « tendre des perches », d’amener de lui-même les sujets qu’il veut développer par la suite. Il est important de bien choisir les éléments que vous aller mettre en avant et de les présenter de façon concise en 2 minutes maximum. Cette introduction est en quelque sorte votre bande annonce.

Par la suite, les questions du jury tourneront toujours atour de 3 thèmes :

  1. votre histoire personnelle, quelles sont vos expériences significatives en dehors de la scolarité ?
  2. votre personnalité et en quoi ces éléments cadrent avec l’école.
  3. votre projet d’avenir et pourquoi l’école dans laquelle vous postulez constitue la meilleure voie pour y arriver.

Enfin, gardez en tête que votre communication non verbale (posture, geste, voix, attitude à l’entrée dans la salle et pendant l’entretien) est déterminante.

Pour une réussite optimale, je propose des coaching de préparation aux entretiens en 3 ou 4 séances qui abordent les points suivants :

  • préparer son speech d’introduction
  • clarifier les 3 questions clés de l’entretien : d’où viens-je ? qui suis-je ? où vais-je ?
  • prouver sa motivation pour l’école et l’adéquation de son profil avec le projet éducatif
  • connaître les questions classiques et les questions pièges
  • gérer son stress et sa communication non verbale

Comment optimiser vos performances d’apprentissage ? Partie 3

Partie 3 : un bon équilibre de vie

On vous le répète régulièrement, un bon équilibre de vie est essentiel à la réussite : pour bien apprendre, il faut dormir suffisamment, bien manger, faire du sport…

Quelles sont les réalités scientifiques derrière ces généralités ?

La privatisation de sommeil nuit aux performances académiques

Dormir est un besoin fondamental. Pendant le sommeil, notre cerveau consolide et tri les informations reçues dans la journée. Il évacue également les toxines. La privation de sommeil entraîne donc une surcharge de toxine, ce qui peut avoir des conséquences graves sur notre humeur, notre santé et nos capacités cognitives…

Les études récentes établissent clairement un lien entre le sommeil et les performances scolaires : si l’on considère que pour un adulte, une nuit de 7 heures est un minimum, une nuit de 6h entraînerait une baisse de 20% des résultats académiques, alors qu’une nuit de 8 heures provoque une augmentation de 35% de ces mêmes résultats !

Enfin, un lien est également établit entre l’usage des écrans et l’allongement de la durée d’endormissement. L’heure avant de se coucher doit être un temps de calme et sans écrans !

L’impact de notre alimentation

Le besoin énergétique des neurones est deux fois plus important que pour les autres cellules de notre corps. De façon plus générale, le cerveau consomme en moyenne 25% de nos réserves énergétiques. Si le cerveau n’a plus de réserves, c’est la panne, nous n’arrivons plus à retrouver les informations que nous avons mémorisées car le cerveau commence par diminuer la performance de ses fonctions cognitives.

Il faut donc manger régulièrement pour éviter ces pannes et bien sûr privilégier une alimentation variée et équilibrée.

L’exercice physique augmente les performances du cerveau

D’après le professeur John Medina, l’exercice physique augmente les performances du cerveau de 3 façons.

Lors des activités physiques, un afflux de sang est envoyé au cerveau et il lui apporte du glucose et de l’oxygène. Le glucose apporte de l’énergie et permet à notre cerveau de rester performant. L’oxygène nettoie les déchets de notre métabolisme. Enfin, au cours d’une activité sportive, le corps produit une substance qui aide à former de nouvelles synapses entre les neurones.

Vous voyez, le sport (ou tout simplement la marche à pied) n’est pas seulement bon pour votre corps mais améliore vos performances intellectuelles. Alors, n’arrêtez pas vos activités sportives par manque de temps, surtout si elles vous apportent en plus du plaisir.

A vous de jouer, vous avez maintenant toutes les clés pour optimiser vos performances d’apprentissage.

sources de cet article: smooc cours galien, « réussir ses concours »

Comment optimiser vos performances d’apprentissage ? partie 2

Partie 2 : les stratégies de mémorisation

Dans cette partie, nous allons expliquer comment faire pour mémoriser de façon plus efficace et plus pérenne. Les études scientifiques récentes dans le domaine des neurosciences nous ont appris beaucoup sur le fonctionnement du cerveau. Ces nouvelles connaissances doivent être utilisées pour modifier nos comportements d’apprentissage.

A mon avis, voici les 4 découvertes les plus utiles :

Secret n°1 : la consolidation et le tri par le cerveau des informations reçues dans la journée se font la NUIT au bout de 6 heures de sommeil

Il est donc impératif de dormir plus de 6 heures sous peine de voir nos capacités de mémorisation diminuer de façon significative. Dormez, vous apprenez !

Secret n°2 : la mémoire à long-terme fonctionne par répétitions espacées

C’est le seul moyen de mémoriser des informations de façon profonde et pérenne. La répétition signale à notre cerveau que nous ne voulons pas oublier ces données. Idéalement, la première répétition doit intervenir le jour même de la première exposition à l’information, ce qui signifie qu’un cours doit être revu le soir même. Par la suite, les répétitions doivent intervenir 3, 5, 8, 13 et 21 jours après la première exposition. Ces 6 répétitions (en comptant la première à J+1) permettent d’ancrer le cours durablement dans notre mémoire. Cette règle doit-être respectée dans la construction de planning de révision pour des examens.

Secret n°3 : la mémoire fonctionne par réactivations

Pour apprendre un cours, relire n’est pas efficace. La relecture engendre une attitude passive et nous maintient dans l’illusion de la connaissance de la leçon. La bonne technique n’est pas de relire mais de réactiver les connaissances, c’est à dire de commencer par se poser la question « qu’est ce que je sais à propos de ce cours, qu’est ce que j’ai en mémoire ? ». En procédant ainsi, les données sont réactivées et on peut ensuite comparer le cours avec les informations que nous avions déjà en mémoire et ajouter celles que nous n’avions pas encore intégrées.

Secret n°4 : les émotions jouent un rôle clé dans le processus de mémorisation

C’est pour cette raison qu’il est plus facile d’apprendre un cours lorsque l’on apprécie le professeur ou encore que l’on se souvient tous de ce que nous faisions le 11 septembre 2001. Pour apprendre efficacement, il faut donc apprendre à se rendre disponible, c’est à dire à chasser les émotions négatives. Si l’apprentissage peut générer des émotions positives, c’est encore mieux.

C’est bien pour cela qu’apprendre de façon ludique est un des grands axes d’évolution de l’éducation et de la formation aujourd’hui et que la valorisation des progrès des élèves doit être repensée.

En résumé, pour bien apprendre :

  • je dors suffisamment (en tout cas plus de 6 heures par nuit pour un adulte)
  • je revois chaque cours le jour même puis à J+3,5,8,13 et 21
  • pour apprendre, je réactive mes connaissances avec la question : qu’est ce que je sais à propos de ce cours ?
  • j’apprends à chasser mes émotions négatives avant de me mettre au travail

Comment optimiser vos performances d’apprentissage ?

Je démarre une thématique dédiée à l’optimisation des performances de notre cerveau. Ces conseils peuvent être utiles à des étudiants, des lycéens ou des collégiens pour préparer leurs examens efficacement ou augmenter leurs notes mais ils peuvent également être utilisés par des adultes qui sont en situation d’apprentissage, lors de formations par exemple.

Partie 1 : l’attitude en cours

Nous allons parler de la posture à adopter en cours, en amphi, en formation pour optimiser la mémorisation.

Secret n°1 : se mettre volontairement en écoute active avec pour objectif de réutiliser les connaissances

J’entends trop souvent des élèves me dire qu’ils sont présents physiquement en cours mais qu’ils n’écoutent pas ou n’arrivent pas à se concentrer. De fait, notre cerveau a une tendance naturelle à se mettre en « mode automatique », il est donc important de faire le choix d’être actif et de se mettre volontairement en « mode focus ». C’est une gymnastique intellectuelle qui nécessite un entrainement mais c’est avant tout un message que l’on envoie à son cerveau.

Pour vous y aider, il peut être intéressant de garder toujours en tête l’objectif de réutilisation des connaissances. Par exemple, en cours d’anglais, on peut s’imaginer en vacances dans un pays anglophone en train de réutiliser le vocabulaire ou plus pragmatique, se rappeler qu’un contrôle a lieu la semaine prochaine. Lors d’une formation au management, vous devez imaginer les cas d’usage, vous visualiser en train de réutiliser, cela favorisera grandement vos capacités de concentration et de mémorisation.

Secret n°2 : pratiquer une prise de notes intelligente et personnelle

Une des meilleures façon d’être actif en suivant un cours, c’est de prendre des notes en faisant fonctionner notre cerveau, c’est à dire en réfléchissant aux informations importantes à noter et donc à retenir.

Pour une prise de notes intelligente, il faut :

      • structurer vous-même votre page, en notant le plan, variant les couleurs…
      • être synthétique car il est impossible de tout noter (en tout cas à partir du niveau Bac +1), ce qui vous oblige à faire un premier tri
      • reformuler avec vos propres mots. Mis à part, les définitions, théorèmes et autres parties du cours qui doivent être mémorisées par coeur avec le vocabulaire précis, toute prise de note est efficace si elle personnelle, si vous reformulez à votre façon ce que vient de dire l’enseignant. C’est pour cette raison que si vous photocopiez le cours du voisin, vous aurez beaucoup plus de mal à retenir.
      • écrire à la main. En effet les études scientifiques récentes ont montré que le fait d’écrire fait appel à la mémoire du geste (ou mémoire kinesthésique) qui permet d’ancrer une première partie des informations dans votre mémoire. En plus, en écrivant, vous êtes obligé de faire un effort de structuration immédiat du cours, ce qui vous oblige à réfléchir. On peut facilement avec une prise de note sur ordinateur tomber dans le piège de structurer plus tard et donc de taper passivement et de perdre du temps après le cours. Enfin, en écrivant à la main, vous n’êtes pas tentés par les sources de distraction de votre ordinateur : facebook, mails….

Je vous donne rendez-vous dans quelques jours pour la 2ème partie.

La technique du feedback

image feedback

Qu’est ce qu’un feedback ?

Le feedback est un des savoir-faire du manager et du coach.

C’est un moyen de transmettre un « retour » à une personne sur ses actes, avec comme objectif d’agir sur ses actes futurs, soit en les corrigeant soit en les renforçant. Un feedback peut-être positif, si l’on veut que l’autre continue sa façon de faire ou négatif si l’on souhaite le voir modifier son comportement. 

Le but du feedback est toujours de permettre à celui qui le reçoit de devenir plus conscient de son comportement et d’adapter sa façon de faire. Un feedback doit s’inscrire dans une démarche de valorisation, de bienveillance et donner une véritable chance pour une évolution future.

A quoi ça sert ?

un feedback réussi :

  • renforce la confiance en soi, qui elle-même augmente les performances, qu’elles soient professionnelles ou scolaires.
  • renforce la motivation. L collaborateur ou l’élève, sait ce qu’il fait de bien et ce qu’il peut améliorer et il est motivé pour le faire.
  • il permet à celui qui le reçoit de progresser dans la connaissance de lui-même.

En pratique, comment faire ?

On suit toujours le même plan en 4 étapes

  1. demander à la personne si elle d’accord pour recevoir un feedback : « puis-je te parler 5 mn ? »
  2. décrire le comportement observé : « quand tu arrives en retard en réunion… »
  3. décrire les conséquences : « …la conséquence, c’est que tu renvoies une mauvaise image de la société »
  4. proposer une piste d’amélioration (feedback négatif) : « comment peux-tu faire différemment ? » ou « quelles sont tes propositions pour y remédier ?  » ou dire ce que l’on a apprécié dans le cas d’un feedback positif.

Je vous invite à essayer sur vos collaborateurs, élèves, enfants… vous serez surpris. Il faut quand même s’armer d’un peu de patience car le feedback n’est pas un outil rapide, il permet d’effectuer des ajustements progressifs et s’inscrit dans la durée.

APB : c’est parti !

image APB

Comme chaque année, le site APB (Admission Post Bac) vient d’ouvrir ces portes et les élèves de terminale (ainsi que les titulaires du baccalauréat âgés de moins de 26 ans) peuvent dès maintenant se pré-inscrire en première année d’études supérieures.

Les dates clés 2016

  • entre le 20 janvier et le 20 mars 2016 : s’inscrire sur le site et choisir les formations
  • avant le 31 mai : classer ses voeux
  • le 8 juin : première phase d’admission
  • à partir du 24 juin : procédure complémentaire

Les nouveautés 2016

Les trois principales nouveautés de cette année ont pour objectif de permettre à tous les lycéens de se voir proposer une formation à l’issue du baccalauréat.

  • l’obligation de choisir parmi leurs vœux une «licence libre», c’est-à-dire une première année universitaire dont le nombre d’étudiants n’est pas limité, où il y a toujours de la place. Ces licences sont indiquées sur le site APB.
  • un droit de regard des enseignants sur les choix d’orientation des élèves. Ils auront accès aux voeux et pourront guider les lycéens indécis ou informer ceux dont les voeux semblent incohérents.
  • la mise en place du « voeu unique » pour les 4 filières universitaires les plus demandées (PACES, droit, STAPS et psycho) et pour lesquelles le passage par l’université est quasi obligatoire. Il faudra désormais classer les cinq universités de son académie qui proposent la licence et ce «vœu groupé» ne comptera que pour un seul vœu.

Les stratégies gagnantes

  • Ne pas s’y prendre au dernier moment et prenez votre temps. Evitez à tout prix la dernière semaine, à partir du 15 mars, le site sera surchargé, vous avez tout intérêt à terminer avant pour éviter tout stress inutile.
  • Rentrez le plus de formations possibles avant le 20 mars. (24 voeux au maximum cette année). N’oubliez pas qu’après cette date, vous pourrez toujours modifier l’ordre et supprimer des formations qui ne vous intéressent plus, mais vous ne pourrez plus en ajouter d’autres. Cette première phase est donc essentielle. Vous affinerez vos choix ensuite.
  • Placez toujours votre formation préférée en voeu 1 (qu’elle soit sélective ou non).
  • Les stratégies pour l’université et les filières sélectives sont totalement différentes. Pour les filières sélectives (CPGE, BTS, DUT), vous pouvez postuler partout en France, la localisation des établissements ne comptent pas. Le plus important, c’est l’adéquation entre votre bulletin scolaire et le niveau de l’établissement. Pour les universités, c’est l’inverse, à savoir que vous êtes prioritaires sur les licences de votre académie ou de votre université de rattachement (et donc non prioritaires ailleurs…)

Bon courage à tous.

 

Bonne année 2016

Après cette pause de fin d’année, je vous souhaite à tous une très bonne année 2016 et je vous propose de méditer sur cette citation du Dalai Lama :

« Ouvrez les bras au changement mais ne vous départez pas de vos valeurs »

C’est tout ce que je vous souhaite pour cette nouvelle année : être capable de faire le point sur vos valeurs, ce qui constitue votre identité, votre unicité, ce qui est le plus important pour vous et quand vous aurez trouvé, quand vous saurez répondre à ces questions, vous pourrez construire votre feuille de route et initier les changements personnels et professionnels nécessaires. Vous pourrez alors être à votre place tout simplement.

Bonne réflexion.

La génération Z : un défi à relever pour les entreprises

mots clés Génération Z

Dure, compliqué, difficile, impitoyable, jungle, fermé, stressant, hypocrite, effrayant….Savez-vous ce que désignent ces qualificatifs ? Il s’agit des mots choisis par 3200 jeunes de la Génération Z pour qualifier le monde de l’entreprise selon une étude réalisée par The Boson Project pour BNP Paribas en 2015 !

Les moins de 20, nés après 1995, portent un regard extrêmement dur sur le monde de l’entreprise qu’ils vont bientôt intégrer. L’arrivée des Z constituent donc un challenge énorme pour l’entreprise qui devra se transformer pour les attirer et surtout, encore plus dure, pour les retenir.

Quelques pistes pour les DRH et recruteurs :

      • autoriser l’équilibre perso-pro : la génération Z veut travailler mais ne veut surtout pas être réduite à son travail. La jeune génération veut « vivre » et son épanouissement sera forcément pluriel.
      • mettre le souci éthique au centre. A poste égal, 21 % des jeunes choisiraient l’entreprise la plus éthique, et pour les filles, ce chiffre monte à 28 %. Ils attendent un véritable engagement des entreprises et repèrent le « fake ».
      • offrir la possibilité de voyager. La culture de la génération Z est mondiale.
      • proposer des missions variées et surtout la possibilité de changer de poste, de métier, de pays le plus souvent possible. Leur vision de la mobilité professionnelle est beaucoup plus horizontale et géographique que verticale. Ils ne veulent pas devenir chef à tout prix mais ne supportent pas la monotonie et l’ennui.
      • former des managers dont le leadership repose sur des qualités humaines et non sur le diplôme ou l’expérience.

La révolution est en marche et ne fait que commencer…

 

Avez-vous préparé votre entretien professionnel ?

image entretien professionnelQu’est ce que l’entretien professionnel ?

L’entretien professionnel obligatoire a été mis en place suite à la réforme de la formation professionnelle adoptée en 2014, dans le cadre du Compte Personnel de Formation (CPF).

Il ne doit pas être confondu avec l’entretien annuel d’évaluation destiné à évaluer la performance du salarié et qui a pour but de faire le point sur les objectifs de l’année écoulée et ceux de l’année à venir.

L’entretien professionnel permet de faire le point sur le projet professionnel du salarié, sur ses perspectives d’évolution et de formation professionnelle. L’objectif est clairement de parler de l’avenir individuel du salarié.

Comment le préparer ?

L’entretien professionnel est avant tout une opportunité de réfléchir sur votre projet professionnel et votre plan de carrière, il est donc important de le préparer pour en tirer le meilleur bénéfice. Sachez qu’il n’y a pas de modèle pré-défini pour ces entretiens, chaque entreprise a ses propres supports et façons de faire.

Je vous conseille de réfléchir aux questions suivantes et de le faire en 2 temps :

  • axe rétrospectif en reprenant les derniers postes que vous avez occupés
    • quelles sont les missions que j’ai menées avec plaisir ?
    • quelles sont mes compétences acquises ?
    • quels sont mes points forts, mes talents, mes forces reconnues dans l’entreprise et à l’extérieur ?
  • axe prospectif 
    • quelles sont les missions, les projets sur lesquels j’ai envie de travailler dans les années à venir ?
    • quelles sont les compétences que je souhaite continuer à utiliser et celles que je veux acquérir ou développer pour mener à bien ce projet ?
    • quelles sont les talents et les points forts que je veux utiliser ?
    • quels sont les types de postes relatifs à ce projet ?
    • quel plan d’action mettre en place pour y arriver ?

Si vous n’arrivez pas à répondre à ces questions ou si vous souhaitez préparer en profondeur ces entretiens, un coaching carrière peut vous aider.

Bonne préparation et bon entretien !

Le CV inversé

image CV

Le « CV inversé » est un exercice que j’utilise en coaching carrière pour aider mes clients à sortir de leur cadre de référence.

Le principe est de penser la recherche d’emploi en partant de ce que veut la personne, au lieu de partir des compétences, des savoir-être et des savoirs.

J’ai souvent dit que l’écueil principal d’un bilan de compétences est qu’il conforte la personne dans sa voie, ce qui est complètement logique puisque l’individu commencer par dresser la liste de ce qu’il sait faire, ce qui lui permet de regagner de la confiance dans les domaines qu’il connait. Il est ensuite très difficile d’ouvrir sur d’autres pistes métiers, l’individu aura toujours l’impression que finalement ce qu’il aime faire, c’est ce qu’il sait faire et il n’aura plus envie de réfléchir à autre chose. Je l’ai vécu personnellement lors de mon propre bilan de compétences et j’ai ensuite entendu beaucoup d’amis faire ce même constat.

Pour ma part, je propose donc de réfléchir « à l’envers », d’où le nom de CV inversé et de commencer par lister :

      • les tâches que vous voulez faire, les missions que vous voulez mener à bien.
      • les talents et les points forts que vous voulez utiliser.
      • les environnements de travail qui vous plaisent (PME, start-ups, multinationale…localisation géographique)
      • les émotions que vous voulez ressentir et les satisfactions que devra vous procurer votre métier ex : « je veux avoir le sentiment d’être utile et pour cela mon métier doit me permettre d’aider les autres. »
      • les relations aux autres dont vous avez besoin pour être efficace.
      • les ambiances de travail qui vous motivent.
      • les secteurs qui vous plaisent.

Vous construisez ainsi les critères de votre job idéal. Une fois que vous avez cette liste de critères, vous pouvez les représenter sous la forme d’un mind-mapping pour tout visualiser d’un seul coup d’oeil.

Dans un deuxième temps, il faudra chercher quels sont les descriptifs de poste, les offres d’emploi en lien avec ces critères. Et bien sûr, dans un troisième temps, il faudra faire le point sur vos compétences, savoir-être et savoirs pour vérifier la compatibilité du job avec votre profil. Dans le cas contraire, il ne s’agira pas de renoncer au projet  mais bien au contraire d’identifier les axes de progression, les formations nécessaires…Il s’agira de construire le plan d’action qui permettra de décrocher ce fameux job.

Bonne réflexion !