Les dates clés de APB 2017

APB, il s’agit de la plateforme Admission Post Bac qui centralise les voeux d’orientation des bacheliers 2017 et des étudiants en réorientation.

Les dates clés de APB 2017 viennent de tomber. Comme chaque année, il s’agit d’être rigoureux et de ne pas laisser passer les dates clés car il n’y aura pas de rattrapage possible.

2 dates à retenir : le 20 mars et le 31 mai 2017

Jeudi 1er décembre 2016 : ouverture du site. C’est le moment de vous familiariser avec son fonctionnement et de découvrir toutes les informations présentes sur les différentes filières.

Du vendredi 20 janvier 2017 au lundi 20 mars 2017 : inscription des candidats et sélection des formations. Attention, après cette date, vous ne pourrez plus sélectionner de nouvelles formations.

Dimanche 2 avril 2017 : date limite de saisies des données (notes, CV, lettres de motivation…)

Jusqu’au mercredi 31 mai 2017 : classement des voeux. Après cette date, plus aucune modification n’est possible.

A partir du jeudi 8 juin : 3 phases d’admission

  • première phase: jeudi 8 juin 2017 à 14 heures. Les candidats auront jusqu’au 13 juin à 14 heures pour répondre.
  • deuxième phase: lundi 26 juin 2017 à 14 heures. Les candidats auront jusqu’au 1er juillet à 14 heures pour répondre.
  • troisième phase: vendredi 14 juillet 2017 à 14 heures. Les candidats auront jusqu’au 19 juillet à 14 heures pour répondre.

Mardi 27 juin à 14 heures: ouverture de la procédure complémentaire d’APB.

Quelques conseils anti-stress

  • Connectez-vous bien à l’avance. Pour respecter l’échéance du 20 mars, vos choix doivent être rentrés sur le site avant le 10 mars 2017. Après cette date, le serveur risque d’être surchargé et la démarche sera beaucoup plus lente générant du stress et de la perte de temps inutile. Pareil avec le 31 mai, tout doit être bouclé 10 jours avant.
  • Ne vous trompez pas de combat, ce qui est difficile, c’est de choisir sa voie et non pas de rentrer les formations dans APB. APB n’est qu’un outil. La difficulté vient du nombre de formations proposées. Une fois que vous savez ce que vous voulez, la prise en main de cet outil n’est pas compliquée.
  • Gardez en tête que les passerelles n’ont jamais été aussi nombreuses et que plusieurs filières permettent d’arriver au métier de vos rêves. 

Les 5 pièges de l’orientation scolaire

La saison des salons de l’orientation vient de démarrer avec cette année avec une très grande attention portée au coaching d’orientation et une nouveauté avec des salons dédiés aux parents. Quel que soit votre choix pour aider votre enfant à s’orienter, voici les pièges dans lesquels parents, accompagnants et élèves ne doivent pas tomber.

Retrouvez mon article complet sur le site apprendreapprendre 

Piège n°1 : tenir compte des notes trop tôt dans la réflexion

Piège n° 2 : penser filières d’études au lieu de penser métiers

Piège n° 3 : conseiller au lieu d’écouter et de questionner

Piège n° 4 : foncer sur la première idée

Piège n° 5 : oublier de travailler sur la vision de l’avenir et la notion de réussite

Bonne lecture.

Orientation : comment utiliser les tests de façon efficace ?

De nombreux tests d’orientation existent aujourd’hui. La plupart sont de très bons outils, reconnus et sérieux. Il est cependant important d’avoir le mode d’emploi pour les utiliser à bon escient.

Pour illustrer mon propos, je vais décrire la typologie RIASEC qui reste aujourd’hui la plus utilisée en France pour l’orientation scolaire et professionnelle. Le modèle RIASEC ou code Holland, mis au point par le psychologue John L. Holland, est une théorie sur les carrières et les choix vocationnels qui s’appuie sur les types psychologiques et dont le postulat est que l’individu recherche une profession qui correspond à sa personnalité.

Le modèle identifie 6 types de personnalités en milieu professionnel qui sont à mettre en lien avec les intérêts professionnels.

  • Réaliste : c’est quelqu’un de débrouillard et pragmatique. Le réaliste aime le concret, le terrain.
  • Investigateur : c’est un intellectuel, il est curieux et analytique. L’investigateur aime résoudre des problèmes, a besoin de comprendre. Il est à l’aise avec les connaissances théoriques.
  • Artiste : il agit par rapport à ce qu’il ressent, il a de l’intuition. L’artiste aime créer, imaginer, il est non conformiste. Il a besoin d’un environnement de travail différent et apprend par l’expérimentation.
  • Social : il est bienveillant, chaleureux. Il aime les relations et a besoin de communiquer, d’enseigner, d’aider. Le social aime apprendre par le travail d’équipe et la collaboration.
  • Entrepreneur : il est ambitieux, convaincant.  Il aime diriger, vendre, motiver. Il est à l’aise dans un environnement compétitif et apprend en situation.
  • Conventionnel : il est ordonné, méticuleux. Il est structuré, procédurier, aime le travail de bureau. Le conventionnel a besoin de consignes et de méthodes pour apprendre.

L’intérêt de ce modèle est que ces 6 types de personnalité sont facilement transposables en métiers : il est facile de comprendre qu’un architecte aura des dominantes Artiste et Investigateur (AI) et qu’un éducateur sportif sera plutôt Réaliste-Social (RS). Chaque profession est une combinaison de 2 ou 3 traits lettres.

Le test positionne ensuite le profil du candidat par rapport à 80 groupes de métiers et 11 filières d’études. Pour un lycéens ou un étudiants, identifier ses traits dominants, ses traits neutres, et les dimensions qui ne l’intéressent pas du tout est donc un exercice très intéressant au moment de choisir un futur métier ou une voie professionnelle.

Quels sont les points d’attention, au moment de choisir un test ?

  • premier élément, avant toute chose, assurez-vous que le test tient compte de l’âge du jeune et de son niveau d’études et d’expérience professionnelle. Les questions et la façon dont elles sont formulées ne sont pas les mêmes pour un lycéen ou un étudiant en apprentissage !
  • si le test est gratuit, sachez que cela signifie que les questions n’ont pas été actualisées depuis plusieurs années (voire plusieurs dizaines d’années) et qu’il en est de même pour le référentiel métiers et formations qui est utilisé pour la restitution. C’est donc gênant quand on connaît la vitesse à laquelle les nouveaux métiers apparaissent.
  • Il est aussi essentiel de comprendre que les tests ne sont pas là pour “enfermer” le jeune dans un profil unique mais au contraire pour lui montrer que sa personnalité est un mélange de ces 6 profils et c’est bien ce mélange qui est intéressant à analyser et qui est unique pour chaque individu.
  • ayez à l’esprit que le test doit obligatoirement être interprété et commenté par un professionnel de l’orientation. En effet, ce n’est pas uniquement le résultat brut qui compte mais c’est surtout la façon dont le jeune va se l’approprier en formulant des exemples qui vont lui permettrent de comprendre les résultats. C’est par le dialogue que le lycéen pourra se mettre en mode projet, sinon, les résultats resteront dans un placard.
  • Enfin, retenez que ces tests sont valables un an. Au delà, il est pertinent de recommencer car la personnalité des jeunes est en pleine construction d’une part et d’autre part parce que toute personne a le droit de changer et de faire évoluer ses comportements quel que soit son âge.

Les 2 vertus du RIASEC : mieux se connaître et ouvrir sur des métiers qui ne font pas partie du plan initial du jeune

Pour moi, l’intérêt de la typologie RIASEC, tout comme les autres types de test, est d’être un outil de prise de recul par rapport à la personnalité et aux centres d’intérêts des individus. C’est donc un outil qui s’utilise en complément d’une réflexion sur la personnalité et les points forts et plutôt en fin d’exercice pour alimenter une réflexion déjà amorcée.

Le test RIASEC peut également conforter une attirance en étant utilisé à l’envers : lorsqu’une idée de métier plaît et semble convenir, il est possible de revenir au profil professionnel pour voir s’il correspond bien au type de personnalité du jeune.

Enfin, le RIASEC est un excellent outil d’ouverture puisqu’il mesure la compatibilité d’un profil avec plus de 80 groupes de métiers, cela permet à certains de se diriger vers des métiers auxquels ils n’avaient pas du tout pensé ou tout simplement d’oser une voie différente de la culture familiale. Cette vertue me semble essentiel, sachant que justement, un travail sur son orientation, consiste d’abord à ouvrir des portes, à penser à toutes les options possibles avant d’en choisir une. C’est bien ce travail d’ouverture qui rend le choix possible.

Inscription en PACES : un site à connaître

La fin du mois de septembre approche, pour les élèves de terminale, la période de l’orientation va bientôt redémarrer. Pour ceux qui veulent tenter médecine, une bonne connaissance du parcours d’études s’impose.

Devenir médecin

Je voulais partager avec vous ma trouvaille du jour : le site remede.org

Ce site est une mine d’infos pour tous ceux qui veulent des informations très détaillées sur le concours d’entrée et les études de médecine en règle générale. Les nouveaux dispositifs pilotes de contournement de la PACES sont également explicités de façon très claire, université par université, ce qui est rare ! On y trouve également des informations sur les études de médecine à l’étranger.

Bref, foncez-y si la PACES fait partie de vos choix !

Le mot de la rentrée : la bienveillance

En cette période de rentrée scolaire, de reprise du rythme, de retour des exigences, c’est le mot bienveillance que j’ai envie de mettre à l’honneur car c’est pour moi une base essentielle de la posture du coach et de tout éducateur au sens large.

Je voudrais ici expliquer, illustrer ce qu’est la bienveillance pour moi dans ma pratique.

Donnons d’abord une définition : la bienveillance est un élément de posture du coach, au même titre que le professionnalisme, l’authenticité et l’empathie. D’après le Petit Larousse, la bienveillance est « une disposition d’esprit inclinant à la compréhension et à l’indulgence envers autrui ». Je suis évidemment d’accord avec cette définition mais je me méfie du mot indulgence, vous allez comprendre pourquoi :

Etre bienveillant, en tant que coach, ce n’est pas dire oui à tout, être toujours d’accord ou se contenter du minimum. Ce n’est pas de la simple gentillesse. La bienveillance, c’est tout à la fois :

  • écouter attentivement et être toujours prêt à accueillir la parole de l’autre, sans jugement.
  • savoir se mettre à la place de l’autre, comprendre vraiment sa problématique.
  • être centré sur la personne que l’on accompagne et sur son objectif, ce qui veut dire être capable d’oublier ses propres idées et son propre référentiel.
  • ne pas se mettre en position surplombante, ne pas imposer mes solutions de coach mais aider l’autre à trouver ses propres solutions qui fonctionnent pour lui.
  • être convaincue que l’autre est capable de trouver ses solutions, capable d’avancer, capable de progresser, croire en lui !
  • ne jamais faire à la place de l’autre.
  • accepter que la personne avance à la vitesse qui est la sienne, à sa façon.
  • féliciter pour les progrès et les réussites, même les plus petites.
  • se pencher sur les échecs pour en retenir quelque chose d’utile.

La bienveillance, c’est donc difficile à acquérir car c’est aller à l’encontre de ce que nous a appris notre éducation et malheureusement de ce que apprend encore le système éducatif.

C’est une gymnastique intellectuelle quotidienne, dont le maître mot est CROIRE en L’AUTRE.

Testez un métier avec viemonjob

J’ai rencontré Tiphanie de Malherbe et Célina Rocquet, qui ont créé un service que je trouve particulièrement intéressant et dont j’ai envie de vous parler : Viemonjob. Il s’agit d’un site internet qui met en relation un particulier avec un professionnel qui lui fera découvrir tous les aspects de son métier pendant une semaine. Une véritable aide à la reconversion professionnelle !

Viemonjob s’adresse aux personnes pensant à une reconversion professionnelle, vivant un burn-out, aux demandeurs d’emploi, aux seniors qui ont du mal à se réinsérer dans la vie active, aux jeunes qui n’ont pas de réseau professionnel ou aux personnes qui on tout simplement envie de vivre une expérience pendant une semaine. Ce sont les particuliers qui financent leur semaine en immersion, ce qui permet aux professionnels « accueillants » de recevoir un complément de revenu. C’est à mon sens un bon moyen de garantir la forte motivation du testeur mais également celle du professionnel qui accueille et qui aura certainement à coeur de montrer toutes les facettes de son métier.

Les services de Viemonjob sont très complémentaire avec mes offres de coaching carrière ou coaching d’orientation. Je peux intervenir en amont pour aider les clients à choisir le métier qu’ils veulent tester ou encore après le test pour « digérer l’expérience », vérifier l’adéquation avec la personnalité et les centres d’intérêts, y voir plus clair ou encore préparer un plan d’action.

Et qui sait, je pourrais peut-être proposer moi aussi de faire découvrir mon métier via cette plateforme !

Ecoles post-bac : réussir son entretien de motivation

Les entretiens de motivation pour rentrer en école de commerce, d’ingénieur ou en IEP ne s’improvisent pas. Ils doivent être soigneusement préparés pour faire passer les bons messages au jury.

Quelques règles à garder en tête

L’entretien commence dans la plupart des cas par une question générale du type : « présentez-vous » ou « qu’est ce qui vous amène ici ?  » Cette question donne l’opportunité au candidat de parler en premier et donc de « tendre des perches », d’amener de lui-même les sujets qu’il veut développer par la suite. Il est important de bien choisir les éléments que vous aller mettre en avant et de les présenter de façon concise en 2 minutes maximum. Cette introduction est en quelque sorte votre bande annonce.

Par la suite, les questions du jury tourneront toujours atour de 3 thèmes :

  1. votre histoire personnelle, quelles sont vos expériences significatives en dehors de la scolarité ?
  2. votre personnalité et en quoi ces éléments cadrent avec l’école.
  3. votre projet d’avenir et pourquoi l’école dans laquelle vous postulez constitue la meilleure voie pour y arriver.

Enfin, gardez en tête que votre communication non verbale (posture, geste, voix, attitude à l’entrée dans la salle et pendant l’entretien) est déterminante.

Pour une réussite optimale, je propose des coaching de préparation aux entretiens en 3 ou 4 séances qui abordent les points suivants :

  • préparer son speech d’introduction
  • clarifier les 3 questions clés de l’entretien : d’où viens-je ? qui suis-je ? où vais-je ?
  • prouver sa motivation pour l’école et l’adéquation de son profil avec le projet éducatif
  • connaître les questions classiques et les questions pièges
  • gérer son stress et sa communication non verbale

Comment optimiser vos performances d’apprentissage ? Partie 3

Partie 3 : un bon équilibre de vie

On vous le répète régulièrement, un bon équilibre de vie est essentiel à la réussite : pour bien apprendre, il faut dormir suffisamment, bien manger, faire du sport…

Quelles sont les réalités scientifiques derrière ces généralités ?

La privatisation de sommeil nuit aux performances académiques

Dormir est un besoin fondamental. Pendant le sommeil, notre cerveau consolide et tri les informations reçues dans la journée. Il évacue également les toxines. La privation de sommeil entraîne donc une surcharge de toxine, ce qui peut avoir des conséquences graves sur notre humeur, notre santé et nos capacités cognitives…

Les études récentes établissent clairement un lien entre le sommeil et les performances scolaires : si l’on considère que pour un adulte, une nuit de 7 heures est un minimum, une nuit de 6h entraînerait une baisse de 20% des résultats académiques, alors qu’une nuit de 8 heures provoque une augmentation de 35% de ces mêmes résultats !

Enfin, un lien est également établit entre l’usage des écrans et l’allongement de la durée d’endormissement. L’heure avant de se coucher doit être un temps de calme et sans écrans !

L’impact de notre alimentation

Le besoin énergétique des neurones est deux fois plus important que pour les autres cellules de notre corps. De façon plus générale, le cerveau consomme en moyenne 25% de nos réserves énergétiques. Si le cerveau n’a plus de réserves, c’est la panne, nous n’arrivons plus à retrouver les informations que nous avons mémorisées car le cerveau commence par diminuer la performance de ses fonctions cognitives.

Il faut donc manger régulièrement pour éviter ces pannes et bien sûr privilégier une alimentation variée et équilibrée.

L’exercice physique augmente les performances du cerveau

D’après le professeur John Medina, l’exercice physique augmente les performances du cerveau de 3 façons.

Lors des activités physiques, un afflux de sang est envoyé au cerveau et il lui apporte du glucose et de l’oxygène. Le glucose apporte de l’énergie et permet à notre cerveau de rester performant. L’oxygène nettoie les déchets de notre métabolisme. Enfin, au cours d’une activité sportive, le corps produit une substance qui aide à former de nouvelles synapses entre les neurones.

Vous voyez, le sport (ou tout simplement la marche à pied) n’est pas seulement bon pour votre corps mais améliore vos performances intellectuelles. Alors, n’arrêtez pas vos activités sportives par manque de temps, surtout si elles vous apportent en plus du plaisir.

A vous de jouer, vous avez maintenant toutes les clés pour optimiser vos performances d’apprentissage.

sources de cet article: smooc cours galien, « réussir ses concours »

Comment optimiser vos performances d’apprentissage ? partie 2

Partie 2 : les stratégies de mémorisation

Dans cette partie, nous allons expliquer comment faire pour mémoriser de façon plus efficace et plus pérenne. Les études scientifiques récentes dans le domaine des neurosciences nous ont appris beaucoup sur le fonctionnement du cerveau. Ces nouvelles connaissances doivent être utilisées pour modifier nos comportements d’apprentissage.

A mon avis, voici les 4 découvertes les plus utiles :

Secret n°1 : la consolidation et le tri par le cerveau des informations reçues dans la journée se font la NUIT au bout de 6 heures de sommeil

Il est donc impératif de dormir plus de 6 heures sous peine de voir nos capacités de mémorisation diminuer de façon significative. Dormez, vous apprenez !

Secret n°2 : la mémoire à long-terme fonctionne par répétitions espacées

C’est le seul moyen de mémoriser des informations de façon profonde et pérenne. La répétition signale à notre cerveau que nous ne voulons pas oublier ces données. Idéalement, la première répétition doit intervenir le jour même de la première exposition à l’information, ce qui signifie qu’un cours doit être revu le soir même. Par la suite, les répétitions doivent intervenir 3, 5, 8, 13 et 21 jours après la première exposition. Ces 6 répétitions (en comptant la première à J+1) permettent d’ancrer le cours durablement dans notre mémoire. Cette règle doit-être respectée dans la construction de planning de révision pour des examens.

Secret n°3 : la mémoire fonctionne par réactivations

Pour apprendre un cours, relire n’est pas efficace. La relecture engendre une attitude passive et nous maintient dans l’illusion de la connaissance de la leçon. La bonne technique n’est pas de relire mais de réactiver les connaissances, c’est à dire de commencer par se poser la question « qu’est ce que je sais à propos de ce cours, qu’est ce que j’ai en mémoire ? ». En procédant ainsi, les données sont réactivées et on peut ensuite comparer le cours avec les informations que nous avions déjà en mémoire et ajouter celles que nous n’avions pas encore intégrées.

Secret n°4 : les émotions jouent un rôle clé dans le processus de mémorisation

C’est pour cette raison qu’il est plus facile d’apprendre un cours lorsque l’on apprécie le professeur ou encore que l’on se souvient tous de ce que nous faisions le 11 septembre 2001. Pour apprendre efficacement, il faut donc apprendre à se rendre disponible, c’est à dire à chasser les émotions négatives. Si l’apprentissage peut générer des émotions positives, c’est encore mieux.

C’est bien pour cela qu’apprendre de façon ludique est un des grands axes d’évolution de l’éducation et de la formation aujourd’hui et que la valorisation des progrès des élèves doit être repensée.

En résumé, pour bien apprendre :

  • je dors suffisamment (en tout cas plus de 6 heures par nuit pour un adulte)
  • je revois chaque cours le jour même puis à J+3,5,8,13 et 21
  • pour apprendre, je réactive mes connaissances avec la question : qu’est ce que je sais à propos de ce cours ?
  • j’apprends à chasser mes émotions négatives avant de me mettre au travail

Comment optimiser vos performances d’apprentissage ?

Je démarre une thématique dédiée à l’optimisation des performances de notre cerveau. Ces conseils peuvent être utiles à des étudiants, des lycéens ou des collégiens pour préparer leurs examens efficacement ou augmenter leurs notes mais ils peuvent également être utilisés par des adultes qui sont en situation d’apprentissage, lors de formations par exemple.

Partie 1 : l’attitude en cours

Nous allons parler de la posture à adopter en cours, en amphi, en formation pour optimiser la mémorisation.

Secret n°1 : se mettre volontairement en écoute active avec pour objectif de réutiliser les connaissances

J’entends trop souvent des élèves me dire qu’ils sont présents physiquement en cours mais qu’ils n’écoutent pas ou n’arrivent pas à se concentrer. De fait, notre cerveau a une tendance naturelle à se mettre en « mode automatique », il est donc important de faire le choix d’être actif et de se mettre volontairement en « mode focus ». C’est une gymnastique intellectuelle qui nécessite un entrainement mais c’est avant tout un message que l’on envoie à son cerveau.

Pour vous y aider, il peut être intéressant de garder toujours en tête l’objectif de réutilisation des connaissances. Par exemple, en cours d’anglais, on peut s’imaginer en vacances dans un pays anglophone en train de réutiliser le vocabulaire ou plus pragmatique, se rappeler qu’un contrôle a lieu la semaine prochaine. Lors d’une formation au management, vous devez imaginer les cas d’usage, vous visualiser en train de réutiliser, cela favorisera grandement vos capacités de concentration et de mémorisation.

Secret n°2 : pratiquer une prise de notes intelligente et personnelle

Une des meilleures façon d’être actif en suivant un cours, c’est de prendre des notes en faisant fonctionner notre cerveau, c’est à dire en réfléchissant aux informations importantes à noter et donc à retenir.

Pour une prise de notes intelligente, il faut :

      • structurer vous-même votre page, en notant le plan, variant les couleurs…
      • être synthétique car il est impossible de tout noter (en tout cas à partir du niveau Bac +1), ce qui vous oblige à faire un premier tri
      • reformuler avec vos propres mots. Mis à part, les définitions, théorèmes et autres parties du cours qui doivent être mémorisées par coeur avec le vocabulaire précis, toute prise de note est efficace si elle personnelle, si vous reformulez à votre façon ce que vient de dire l’enseignant. C’est pour cette raison que si vous photocopiez le cours du voisin, vous aurez beaucoup plus de mal à retenir.
      • écrire à la main. En effet les études scientifiques récentes ont montré que le fait d’écrire fait appel à la mémoire du geste (ou mémoire kinesthésique) qui permet d’ancrer une première partie des informations dans votre mémoire. En plus, en écrivant, vous êtes obligé de faire un effort de structuration immédiat du cours, ce qui vous oblige à réfléchir. On peut facilement avec une prise de note sur ordinateur tomber dans le piège de structurer plus tard et donc de taper passivement et de perdre du temps après le cours. Enfin, en écrivant à la main, vous n’êtes pas tentés par les sources de distraction de votre ordinateur : facebook, mails….

Je vous donne rendez-vous dans quelques jours pour la 2ème partie.